500 "LETTBES MISSIVES. ' qu’ils luy doibvent de l’argent ; et l'accusent qu’il est de la Ligue, pour le lu faire erdre. Je s a bien ue, lors ue mons' du Ma ne assa, Y P 9 Y il il Y J P qu'1l eust assez à faire à se garantir, parce qu’1l est bon serviteur du Pnoyl ; de quoy je vous puis asseurer, mesme qu’il a un passeport de moy. Je vous prye donc le faire mettre en liberté pour l’amour de moy. Ce que mlasseurant que vous ferez, je ne vous en diray aultre, sinon que je suis, Mons" de Souvré, ` Vostre meilleur et affectionné amy. ’ 'L HENRY. A Chasteauneuf, ce xx1J° juin. ' _ [1589.]- 2A Jonv. . Orig. autographe. — Biblioth. de l’Arsenal, Mss. Histoire, n° 179, t. I", Cop. — B. B. Suppl. fr. Ms. 2289-2, et Ms. 1009-lr. Imprimé. — Vie militaire ctprivée Je Henri I V. Paris, an x11, in 8°, p. 1/1,0. —Journalmilitairc de Henri IK. publié par M. le comte DE Vanonr. Paris, 1821, in-8°, p. 281. i [A MADAME LA COMTESSE GRAMONT.] Vraiment, iapprebencle de vousescrire, car vos lettres me tes- moignentque n’y prenés pas beaucoup de plaisir. Dieu benit de plus en plus mes labeurs ; nous primes hier Pluviers, et crois qu’Estampes, suivra de prés. Ce porteur vous contera si bien comme tout va, que jlaurois peur de vous importuner par vous en escrire le discours. Pe uilain, lieutenant de vostre fils ; a envo é vers m" d’Es ernon _ g Y P _ pour demander pour luy la compagnie. Je m’y trouvay et en rom- pis lecoup ; pourvoyés-y, `car le Roy' fera servir la dicte compagnie de vostre fils, ou icy, ou auprés du mareschal. Choisissés. Vostre ‘ L'ex édition du cluc de Ma enne sur varre. En ne ermettant oint à ce rince _ P Y P P P un faubourg de Tours, qu’il emporte et ou de poursuivre les ligueurs, et en n’y allant se commirem les plus horribles excès, s`é- pas lui-même, le Boi dit, par allusion au tait faitele S mai précédent ; ll avait été nom du duc de Mayenne : «Il neseroit repoussé par Châtillon et avait fait re- raisonnable de basarder un double henri _ traite au moment où arrivait le roide Na- contre un cqrolus.,»
