Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/52

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

1585. —— ig Avmr. `

Orig. —B. B. Fonds Béthune,-Ms. 8859,101. 38 recto.

Cop. — B. B. Suppl. fr. Ms. 1009-4.

A MON COUSIN MONS" DE MATIGNON.

MARESCHAL DE FRANCE.

Mon Cousin, Ceulx de Montsegur mlont faict entendre que, pour la garnison qu’avés mise à.la Beo1_e, on les aicomprins et ceulr _de la dicte jurisdiction en la contribution ; chose que je treuve estrange, veu que ° la garnison du dict Montsegur nlest poinct payée, et que ce seroit plus tost, pour, l’entretene1nent— d’icel1e quion. la_ debvroit lever, ce dont toutesfois on s’est. abstenu jusqtfà present. A ceste cause, __ je vous 4 prie, II1OI1 Cousin, les en vouloir descharger, car aussy bien leur ay-je delfendu d’en rien, payer, et se savoir mettre les ungs et les aultres en debat, Et nfasseurantyque vous_ y donnerés ordre, je prieray Dieu, mon Cousin, qu’il voustienne en sasaincte et digne garde. De Berge- rac, ce.;cn ;°i_j_our_d’avril 1585. sf __ __

Vostre plus affectionne cousin et meilleur amy,

HENRY.

1585. -5 20 Avmn.

Orig.— Arch. des Allhires étrangères, correspondance politique,~Mss. France, n° xix, l`0l. Sg recto.

A MONS" DE ST GENIEZ,

couvsnunun mr Lxnurmusnr-causait EN Mns nonuimn nr pus souvnxnm. Mons" de S* Geniez., ce n’est d’au_jourd’liuy que je recognois les ‘ bons offices que vous me Faictes journellement et le bon debvoir que vous avez faict pour le regard de ma monnoye et notamment de l’advance de moictié qui s’en baille : de quoyje vous ay bien voulu remer- cier par ceste-cy, et vous asseurer qu’en recompense, si j’ay moyen de vous faire paroistre ma bonne volonté, ce sera avec tant de preuve,