0 que, oultre la satisfaction qui vous en sera Fâicte, nous recongnois~ trons, en toutes autres choses que nous pourrons, le plaisir que vous nous ferés en cest endroict, selon le merite dont il sera, estant faict en occasion si preignante et de sy grande consequence au bien de nos diots affaires, desquels comme vous ayderés, en ce faisant, la prospe- rité, aussy vous pouvés croire que nous favoriserons tousjours vo- lontiers les vostres, s’en ofirant l’occasion, de ce qui sera en nostre pouvoir. Sur ce, nous prions Dieu, Trés chers et bons amys, vous avoir en sa saincte garde. Escript au camp de Chasteaudun, le xv° jour ` de novembre 1589. `
' navet ; 1589.- ny ivoviamsais. ‘ Orig. — B. B, Fonds Béthune, Ms. 8859, l'ol. 86. I _ Cop.—B. B. Subpl. Fr. Ms. IOO9-ln ` _ A MON COUSIN'LE st DE MATIGNON. _ . nanrscirat on rnxivcr. ` Mon Cousin, Je suis advert e le chasteau de Badelol et le ort Y qu _ qui y est sur la riviere de Dordogne sonttrés importans pour mon service, et que, si les ennemys slen saisissoient, ils sien pourroient grandement advantaiger à mon prejudice, pour a quoy remedier il seroit bien a ro os de faire arder l’un»et l’aultre. Ce ue 'e vous en P P 8 ll J dis icy est par forme d’advis, me remettant à vous de considerer ce qui s’y doibt faire, et d’y establir quelque garde, si voyés qu’elle y soit necessaire ; estant trés asseuré que le seigneur de la maison est tant mon serviteurl qu’il s’accomodera à ce que vous luy ordonnerés, ’ Hélie de Gontaut, baron de Badefol, épousé Jacqueline de Béthune. sœur de était le fils aîné de M. de Saint Geniez, à Maximilien de Béthune, baron de Rosny. qui Henri, roi de Navarre, témoigne tant M. de Baclefol, qui avait été cbambellan de confiance et d'amitié dans les deux pre- du duc d'Aleneon, devint, à la mort de _ miers cette correspondance ; son père en 159i,, seigneur de Saint-Ge- sa mère, Jeanne de Foix, avait été dame niez, lieutenant général et vice-roi de Na- d’honnenr de- Jeanne d’A.lbret, et il avait varre. ll mourut en 1598.
