L DE HENRI IV. i 81 sance les villes que occupent nos ennemys en nostre province de Nor- mandie ; et lorsque les aflaires du dict pays le requerront, et que ceulx du general de nostre Royaulme le nous pourront permettre, nous nous y acheminerons en personne. Ce pendant nous escripvons à toute la noblesse de par delà, pour assister nostre dict cousin à la susdicte occasion ; et vous prions et enjoignons de tenir la main, de vostre part, à ce qui peut servir a la manutention de nostre dicte auc- torité, qui se 'maintient par la justice, de laquelle vous estes adminis- trateurs, y faisant à cest ellect observer nos edicts, à la conservation des gens de bien et cliastiement des ennemys de l’Estat et du bien public ; assistant au reste nostre dict cousin de tout ce qui despendra de Yauctorité de vos dictes charges, à ce qu’il aura besoing pour le _ bien de nostre service et soulagement de nos bons subjects : et vous nous ferés chose trés proflitable. Donné au camp de Vendosme, le x1x° jour de novembre 1589 ‘.` - i
- A roman. ` È 1589.-- IQ Novnnnan. — lI“‘°. — i Cop. — B. B. Fon_ds Lamarre, Nls. 9597-71, fol. ig. i . A NOS CHERS ET BIEN ÀMEZ LES MAIRE ET ESCHEVINS DE NOSTRE . VILLE DE LANGRES.
Chers et bien amez, Nous ayant le s' de la Croix faict entendre que ne pouvant demeurer en asseurance en sa maison, au moyen des forces que nos ennemys entretiennent en ces quartiers, il a voulonté, atten- , dant une meilleure commodité, de se retirer en nostre ville de Lan- gres et y vivre avec vous le plus doucement qu’il pourra, à ces causes, et parceque le dict de la Croix est de nos bons, fidelles et plus affec- tionnez serviteurs, nous voulons et vous mandons qu’ayés à le recep- voi-r en vostre ville avecq ses bons serviteurs, luy faire donner logis, _' Une lettre analogue, en date du len- meville en a transmis une copie d’après demain zo novembre, fut adressée aux Yoriginal conservé à Caen, dans les ar- échevins et habitants de Caen. M. de For- chives de Thôtel de ville. rsrrnrs ma anim xv.—m. ii,,
