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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/114

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. i DE"HENRlÉIVi`.' I 87 sant son voyage de Sol11'I`€t0\1l"Clïi sa maison'? Qdewvous voin enwpass sant, je luy ayaussyxdonné charge devousfai’re ::bonnel, part..de DOS nouvelles, commeivous ne Ãlespouvés avoir delmeilleureimain que de —la s1enne, ayant~ veu tout ce qu1ss’est passé, dont 1l a executeila plus grande p_artie, ne m’estant reservé pour subject de ceste—cy que pour vous confirmer mov-mesme fasseurance quiil vous donnera, _ de ma part, du contentement que j’ay de vos deportemens et de l’af- fection particuliere que vous aves à mon service, l’estime et le degré auquel je tiens vostreimerite et le desir que j’ay de le recognoistre, . ensemble festat asseuré que vous devés faire de Ãma bonne volonté ' et bonne grace, de laquelle vous pouvés attendre tous les bons ef- fects que les occasions qui s’olfriront vous en pourront faire desirer, ainsy que plus- particulierement vous entendrés du dict s‘°=de Rieux, ' ,"` `e,'°i v —i i-, le uel vous croires de c u l ous d rade ma art comme vous poutres &l1SSy luy conferer tout ce que vous estimeres qui merite que I je sçacbede mes affaires de delà, luy ayant donné charge de recueillir de vous et de mes aultres alfectionnez serviteurs qui sont en la pro- vince, pour du tout m’en tenir soigneusement adve1‘ty'*. Je sçais que vous l’estes tant de ce qui est de vostre' debvoir ¢envers’moy, lege- neral de cest Estat et consequemment le vostre particulier, qui en est inseparable, que ne vous en fault faire aultre recommandation, sinon pour le recommander, et advertir les autres de se bien conformer a, i duquel il servit très-utilement Henri IV, ` que, sollicité par Aymar Hennequin, évê- qui le tit gouverneur de Brest et lieu- que de Rennes, de soutenir les prétentions tenant général au gouvernement cle Bre- du duc de Mercœur au : duché de Bretagne, ' tagne. Il mourut en 1608. contre le roi de Navarre ; il lui répondit ~ '° ll, remit, en passant par'l’Auvergn’e,’ très—fièrement‘: (Celui que `vous appelez cette lettre à M. de Noailles, et, une toute . le roi de Navarre est roi de Franceet le semblable, en passant par le Rouergue, à légitime souverain. Si j’estois capable dc M. de Bournazel, sénécbal de cette pro- manquer à la fidelité queje lui dois et que 'vince. Une copie de cette dernière lettre, ` je lui ai jurée, ce ne seroit sans doutepas q datée du même jour, nous a été commu— pour aider un cadet de la maison de Lor- niquée par M. le marquis de Bournazel. raine à devenir duc de Bretagne ; jly pen- °LaiidélitédeM .deRieux_justiliaitpleine— scrois pour moi. n (Histoire de l'Or<Zrc du ment cette confiance. Saint-Foix rapporte Saint-Esprit.) .