. DE HENRI IV., 95 sence list, par dela, faulte à mon service, que feusse fort desire vous- ` avoir icy pourquelques mois en mon armée aveovotre trouppéj, pour vous fairevoir si nous faisons aussy bienla guerre que vous la Iaictes i en 'Gascogne. Sans la- commodité'du ;dict Frontenac, je vous dirois plus particulierement de nos nouvellesx ; mais en estant trés bien ins- truict, comme il l’est, je m'en remettray sur -luy ;_ et nevous feray ceste-cy, plus longue, que pour vous asseurer que vous ne pouvés desirer d’estre plus aimé et estimé que vous l’estes de moy, qui ne D perdray point l’occasion de vous le tesmoigner par eH’ect quand elle s’0fl’rira, attendant laquelle vous pouvés faire estat bien certain de ma bonne grace. Sur ce, je prie Dieu, Mons' de Poyanne, vous conserver ensa saincte garde. Escript au campdu Mans, ce v° decembre 1589. ' -, « HENRY. . 'l roncsr. A . 1589. — 5 DÉCEMBRE. -4-VI"". I Orig. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 9104, fol. .6.- Imprimé. - Mémoires de Nevèrs, t. I_I, P. zoo. ib A MONICOUSIN LE DUC DE NIVERNOIS. i i 4 Mon Cousin, Aprés qu’il a pleu à Dieu m’appeller à ceste__Cou— ronne, je n’ay rien tant desiré que d’observer les reglemens Iaicts _ par le feu Roy, mon seigneur et frere, specialement pour le faict de la guerre en laquelle il m’a laissé, recognoissant combien sont dommageables les nouvelletez, et, entre toutes, où il est question du payement des estrangers. Cest pourquoy j’ay confirmé à m° Pierre i Legrand, secretaire de mes finances, la commission de la recepte generalle des deniers du sel, pour les employerà ée qu’il, convient journellement payer aux Suisses qui sont en mon armée'; car cela est de telle importance qu’à toutes les occasions qui se presenteront je recommande la conservation de la dicte nature de deniers, pour n’y estre en façon_que ce soit touché, que pour l’eH’ect auquel ils ont esté destinez, comme jele vous ay cy-devant escript. Je vous ay
