._ pour Ia conservation de la dicte amitié et tout ce qui s’estoit presente ‘ pour le bien de ses affaires en la charge qu’il a longuement exercée ‘ prés de vous, nous l'avions confirmé et continué en ycelle comme ins- `lll`_l1I’Il€lllLPI’OPI‘€ à CC que PI’ll'lCIPElICITlCIlIÉ DOUS dCSlI’IOHS, et (PIC HOUS l’avions, ` pour ceste occasion, estimé vous devoir estre plus agreable. _ Mais la despeclie que sur ce nous vous avions faicte s’estant perdue par ICS CI]CIIlll'lS 2, ITOUS EIVOIIS voulu, POUF DC VOUS I3ISSCI‘ plus lODglI€l’I]CIl'[ ° Presse d’arriver à Home pour y re- indigne de succéder a la couronne, ¤Ces mettre au pape l’acte important de lladhé- Seigneurs, dit—il, en donnant advis au s'de sion de la haute noblesse dont il était char- Maisse, se sont mocqnez, et dit davantage gé, le duc de Piney ne put se détourner que, si Sa Majesté se rendoit la plus forte, pour porter à Venise la lettre par laquelle que le Pape lui envoyeroit plus diabsolu- Henri IV notiliait à la seigneurie son avé- tions qu’il ne vouldroit. » (B. B. Fonds nement, et que nous avons donnée ci- _Brienne, fol. A5 recto.) dessus, à la date du 18 août. Mais telles Venise fut ainsi la première puissance étaient à l`égard de ce prince les bonnes catholique qui reconnut Henri IV ; et cette dispositions de la politique vénitienne, importante résolution fut prise, non-seule- _ que, sans attendre la notification oflicielle, ment sans que la lettre confiée au duc de dès qu'ils apprirent la mort de Henri III, Luxembourg fût parvenue, mais avant ils mirent en délibération s'ils reconnaî- même que M. de Maisse eût reçu celle traient immédiatement son successeur. par laquelle Ie nouveau Roi continuait à «Les droits de Henri IV à la couronne, l’accréditer, et qui contenait implicite- dit. M. Daru, ne furent pas le sujet d’un ment, mais d’une manière moins officielle, doute ..... L’ombrage que faisait lai puis- la notification de l’avénement. Ciest en sance du roi d`Éspagne, et le désir d'af effet seulement le 7 octobre que cet am- faiblir l’autorité dont le pape avait abusé bassadeur écrivit au Boi : « Depuis ma der- tant de fois, notamment envers la républi niere lettre, les ambassadeurs du Pape que, déterminèrent le sénat à se déclarer et du roy d’Espaigne ont faict instances à sur-le-champ pour Henri IV. Le peuple en ces Seigneurs de revocquer Yambassadeur témoigna une joie presque tumultueuse. qu’ils avoient prés Vostre Majesté, et de On aclieta, on étala partout le portrait du ne 111'accepter pour ambassadeur, ny à Iloi. » (Hist. de Venise, liv. XXVIII.) Yaudience ny aux ceremonies : dont estant alls se sont hastés, écrivait] dès le 12 adverty, je les fus trouver, et feis en sorte septembre l'ambassadeur de France, pour que, sur la lettre deVostre Majesté du dix- éviterlimportnnitédu Pape. » (B. R. Fonds huitiesme aoust, que je receus lors, ces Brienne, Ms. ll, fol. [43 verso.) Et un Seigneurs me continuerent avec bonneur _ peu plus loin, rapportant l'avis que la en ceste charge. » (Ibid. fol. 51 recto.} seigneurie lui donna, d’un conseil tenu Ils accréditèrentde plus, auprès de Hen- à Rome, ou le pape avaitdéclaré Henri IV ri IV Tambassadeur qui avaitrésidé pour
