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LETTRES MISSIVES

aime plus que moy, et qui desire plus vostre contentement et celuy de mon cousin le duc de Nevers, vostre mary. Vous le cognoistrés tous- jourspar el}`ect : aussy veux—je croire qu’en tout ce que je puis.espe— i rer de secours et d’advancement en mes altaires par leimoyeu de mon dict cousin et de vous, j’en recevray contentement. J e vous prie faire estat de mon amitié, et tout ainsy que vous m’asseurés que mon dict A cousin sera tousjours tel en mou endroict qu’il a esté et qu’il doibt estre, et que j'auray occasion d’estre content de luy, je vous prie i aussy luy dire qu’il n’a jamais eu Roi qui l’ayt aimé plus que moy, et qui ayt eu plus de volonte de recognoistre ses services, et le traicter selon ses merites, que _j’ay, comme il congnoistra en tout ce qui s’ol` ` frira pour son contentement. Conservés—luy donc iceste bonne vo- lonté, et me continues la vostre, et vous trouverés tous deux en moy toute l'amitié que vous sçauriés desirer._ Sur ceste verité, je prie Dieu, Uma Cousine, vous avoir en sa saincte garde ; A Escript à Laval, le xvf decembre. 4 ' . HENRY-. Ma Cousine, si vous estes honneste femme, vous viendres à. Tours . voir vostre cousin, pour y passer une partie de l’hiver ; et là nous ri- _ rons à bon escient, et passerons bien le temps. Faictes cela, je vous prie., I . 1589. — Iô nncnmsnn. - II"". Cop. — B. B. Fonds Leydet, Mémoires mss. sur Geollroy de Vivans, p. 77. _ [A MONS“ DE VIVANS.] ` Mons' de Vivans, Je vous ay, depuis peu de jours, escript parle — s"de Frontenac`, auquel fay oultre ordonné charge particuliere de - A vous veoir, pour vous dire _de l’estat de ma disposition et de tous mes allaires, qui vont, Dieu mercy, prosperant de jour à autre. Ceste-Cy i_ sera seulement pour vous dire que mon cousin le mareschal de Ma- ` tignon m’a escript que l'une des deux maisons que vous aves der- nierement priuses, estimans qu’elles fussent à ceux de la Ligue,