Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/174

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DE HENRI lV. ‘ Ã lli'7 ` J 'ir 1590.-> zo FEVRIER. _` ° Cop :— Arch. de la cour royaleïle Rouen. Registres secrets originaux du parlement de Normandie, séant à Caen, yol.. du- 26 juin- 1'58g au ;8 novembre IÀ59l, fol. 1 IO verso.'Communieation de M. Floquet, grellier en chef`, correspondant de l’Institut. ‘ I- _ A MONS“ LE PREMIER PRÉSIDENTtDE'-MA COURT DE PARLEMENT _ ‘ _DE CAEN. . ‘ Mons' le president, J’ay veu,. par llarrest donné par ma court de _ parlement, l’ordre que vous avéS 'p<>ui~ faire monter à cheval les gen- tilzhommes—de Normandie, comme leur honneur et debvoir leur com- . . mande ; à quoy _i’estime que satisleront ceulx qui ont l’honneur de- ' vant lesyeux ; 'et pour le regard deg ceulx' qui niobeiront aucontenu _ du dict arrest, je desire qulilz soient traictez selon- la rigueur d’iceluy, principalement ceulx qui portent les armes contre mon Service : à ` quoy je vous prie tenir la main., comme— aussy°à"faire` chastierlia He- ronnyere, qui est prisonnier entre les mains du gouverneur de Che- rebourg, selon que vous trouveres qu? il a- merite. Je seray bien ayse que vous' me donnies souvent advis des occurences de delà, et tenes ` lamain pour faire renger pres du s" de Canizyl les compaignies qui- sont dans le pays=. `lVI ’estant approché de mes ennemys, j’ay= resolu, de ne m’en eslongner que je n’aye premierement recherche toutes- ' les occasions de les combattre ; et ayant donné ordre aux al}`a—ires‘— de deçà, je pourvoiray pour ce qui reste à faire en la N’ormandye,’adï i ` vertissant ceuloc qui ont en garde Le Cocle, de le garder seurement et l’em escher de conferer. Je loue le debvoir ue vous aves faict, de ' P . (l prier Dieu pour la prosperite de mes alllaires, et clesiî celluy duquel ‘ _i’attens le plusgrand secoursq ; et ayant este assiste de sa bonté en- i ‘ —°’ toutes les occasions qui se sont cy=-devant passées', jlespere qu’il’me _ ' M. de Canisy, gendre du maréchal derons. Malgreles considierations duquel- _ I de Malllgflûll, URB €I]lLI‘€PI'lSC Sûr qI1€$ UllS, HOUS PI’OCéa€I’Ol'lS P3.I‘ téll€S C(J’Ill _Avranches. Le mauvais vouloir des gen- trainctes, que chacun congnoistra à quoy tilshommes du Cotentin la fit manquer. ‘ il est oblige au bien du pays. nl (Hist. du «Vostre vertu, répondit le Parlement de parlement de Normandie, par M. Floquet, Normandie au marquis deCanisy, sesçaura t. IH, p. 502.) J bien revenger de ce traict ; nous `vous ay- . ‘