Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/195

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/ ` 168 LETTRES MISSIVES \ la Guische 6 et de Givry ’, et plusieurs autres seigneurs et capitaines. _ Mon cousin le mareschal de Biron est demeuré au corps _de l’armée, POUT €lI’lÀl'lClI`€ (IG 1'DGS l'lOl1V€ll€S, iront, COIDDICTCSPCTB, lÃO\, lSj OIlI’S — prosperant. Vous entendrés par ma prochaine depesche, qui de bien ` pres suivra ceste—cy, plus amplement les particularitez de ceste victoire, . du règne de Henri IV. Il` épousa, en pre- en 158li, sur la porte de l'Arsenal, cette ' mières noces, Charlotte de Montmorency, inscription célèbre : lille du connétable, et, en secondes noces . Em hm Hmm Vaima ma minima, à l`âge de soixante et un ans, Françoise Tm glg“‘"°°’ ‘l’l’°"“°“'“ f“'°'°°' de Nargonne. Cette dame lui survécut 7 Anne d'Anglure, baron de Givry, soixante-trois` ans, et mourut dans sa comte de Tancarvillo, lils unique de René - quatre-vingbtreizième année, le IO août d’Anglure, vicomte d’Estoges, et de Ma- A 1713; de sorte qu’on a vu, ainsi que le rie de Vères, dame de Beauvais Nangis, remarque Saint-Foix, « par une espèce de était lieutenant pour le Roi en Brie et ¤ paradoxe chronologique, une bru mourir- mestre de camp de la cavalerie. Les au- « cent trente-huit ans après son beau-père ; teurs du temps nous montrent en lui un « Charles IX, père du comte d’Auvergne, de ces naturels privilégiés dontl’attrait est « étant mort en 157li. » L’auteur de la no- irrésistible ; l'éclat de son courage l’avait tice placée en tête des mémoires du duc fait surnommer le brave Givry. Son esprit, d’Angoulême, dans la collection Petitot, sa bonne grâce, la vivacité de ses saillies, recule encore de deux ans la mort de la n°étaient pas moins célèbres que sa bra- comtesse d’Auvergne, et prolonge sa car- vourerll fut tué d’un coup d'arquebuse rière _jusqu'à la première année du règne au siége de Laon, en 15gl1. Bien qu'il eût de Louis XV, mais sans dire d’après quel été accusé d’avoir empêché la prise de Pa- nouveau document il aurait pu rectifier ris, en 1590, par les abondantes provi- unc date consignéejusquhlors dans toutes sions qu'il faisait passer aux dames assie- ` y les généalogies. I gées, le Roi témoigna de sa mort un regret ‘ Philibert de la Guiche, seigneur de qui allajus_qu'à paraître impolitique, par ` la Guiche et de Chaumont, lils aîné de Ga- la comparaison peu obligeante qu’il éta- .briel, seigneur de la Guiche, et cl`./inne blissait entre Givry et les survivants. Mais Soreau, dame de Saint Géran, fut un des «le Roi, dit de Thou, voyait périr, à' la seigneurs les plus aimés et les plus consi- fleur de l’âge, un jeune homme d’une dérés de Henri III etde HenriIV.Chevalier famille illustre, bienfait, plein d’esprit, des ordres du Iîoi de la première promo- qui entendait parfaitement le grec, le la- tion, ildevint, la même année 1578, grand tin et beaucoup diautres langues ; savant maître de l’artillei ie de France, charge dans les mathématiques ; doué de toutes dont il se démiten 1596. Il était, en outre, les vertus et de tous les talents qui font les conseiller d`état, gouverneur de Lyon, du grands capitaines ; prudent, industrieux, Lyonnais, du Beaujolais et du Forez. Il en un mot, qui marchait à grands pas mourut en 1607. Ce fut lui qui lit placer, aux plus glorieux emplois du royaume. »