~ A 1 DE HENRI IV. 207 ' nepveu, qu’il _ne merequerra rien pour vous que je puisse, que je D ne le face de bonne volonté ; sur quoy me remettant à ce qu’il vous fera plus amplement, scavoir de mon intention, je prierai le Createur, Mons' dela Rouziere, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Aubervilliers, le XIXe jour de juing 1590., ` I __ '_ l HENRY. 'I _ ', U h rorira. . l — 1590.-T21 wm. I i __ ~ 'Orig.'— Archives de M. le comte d’Houdetot. ‘ — i A MONS“ DE HOUDETOT. i A e A , Mons" de”Houdetot, J’ay entendu par le s' de Champeaux, lieuteè nant du s' de Saint—Denys Maillocau gouvernement de ma ville de Lizieux, que les quatre compagnies de gens depied que j’ay par cy- devant ordonnées pour tenir garnison en la dicte ville sont sur le point de la quitter et s’en aller, à dellaut de leur payement. Et attendu que le dict payement est empesché par les courses et pilleries des enne- i mys, qui font qu’on ne peut lever et recueillir l’argent des tailles, je vous ay voulu escrire la presente. pour vous requerir qu’avec le plus de gentilz-hommes et autres de l’arriere-ban que pourrés, vous prestiés ayde au dict de Champeauk, affin de retenir la dicte garnison dans le debvoir, et delivrer le pays des clictes courses et pilleries., en telle façonque la dicte collecte se puisse faire et employer au 'payement .` des dicts compagnies. Dexperience que j’ay de vostre zele, vaillance et fidelité ne me laisse un moment doubter du bon succés de cette en- treprise, durant laquelle., comme en toute occasion, _je prieray=Dieu, Mons' de Houdetot, qu’il vous ayt en sa saincte=garde. Au camp d’Au— — bervilliers, ce xx_]° jour de juin 1590. . ' . HENRY. `, renom.
