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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/237

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210 . LET'I’BE$ MISSIVES q tousjours suspendre quand il est question. de son debvoir envers son Boy. Aussy ne puis—_je croire que vous veuilliés demeurer inutile, , quand tous les aultres travaillent. Je desire que cela se puisse raccom- moder, ou, s’il ne se peut faire quant à present, que vous me veniés trouver icy pour demeurer prés de moy, où je sçay que vous me pouvésfaire de bien bons services, et y estre grandement utile. Je prendray tousjours plaisir aussy que la. bonne volonté que je vous porte le vous puisse estre, en bienfaicts et honneurs, selon. que les occasions s’en presenteront : sur ce, je prie Dieu, Mons' de Vîacheres, vous conserver en sa saincte garde. Escript au camp 'd’Aubervilliers, le v° jcmr dejuillet 1590. A . HENRY. roncnr. i 1590. —— 9'JUILLET. ~ Orig. -VB. B. Fonds Béthune, Ms. 00É'7, fol. 17. Cop.- B. B. Suppl. Fr. Ms. 1009-2. _ - A MON COUSIN LE DUC DE MONTMORENCÈ mm nr mnascnm. ma mman, cou_vnmv¤¤n rr Mou mrucrsmmr essaim. rm mos pus _ DE LANGUEDOC. I Mon Cousin, Vous trouverés mon aultre depesche, que vous avés i avec ceste—cy, desjà de vieille date, parce que, depuis qu’elle fust faicte, ayant esté adverty du retour prochain du s' des Beaulx d’Emery,, je feis dillerer la despesche de ce porteur que le s' Desdiguieres m’a— voit envoyé, afin qu'il vous peust reporter par mesme moye11 ma res- _ ponse sur ce que m’auroit apporté de vostre part le dict s' des Pieaulx, lequel a un peu plus tardé a arriver que je ne pensois, car je ne l’ay icy que depuis bien peu de jours. En me rendant raison de son dict ‘ voyage, il n’a oublié de me tesmoigner avec combien de zelle et d'al`- fection il vousa veu embrasser ce que je vous avois recommandé par _ luy pour mon service : dont je suis trés content et vous en sçais tout i le bon gré que vous pouvés desirer. .l’ay beaucoup de regret que toutes A choses ne se sont aussy bien rapportées pour ceste entrevue que je