necessaire et importante quecelle qui s’oH’re maintenant d’en rendre
un bon et utile eliect ; laquelle ayant entendue, et le merite d’aultant
plus grand que vous en pourrés acquerir envers moy et tousles bons `
François, je m’asseure que vous vous monstrerés des plus soigneux
à y apporter un bon remede_, qui, estant donné promptement me-
diocre, peut beaucoup plus servir que un plus grand, longuement dif-
feré. Vous entendrés, s’il vous plaist, par mes ambassadeurs estans par
delà, la charge que je leur ay- donnée et ce que je desire de mes amys
pour ce regard. Je vous prie qu’en cela vous veuillés estendre les ellets
de vostre amitié selon le besoin que vous congnoistrés, parce qu’ils vous `
en representeront, que mes affaires en ont, vous asseurant que, m’y .
faisant le plaisir que je m’y promects de vous, jele tiendray à singuliere
obligation, que je recongnoistray. sy avant ou l’occasion s’en ollrira,
que vous n’aurés regret à ce que vous aurés Iaict pour moy en cest en-
droict : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. _
Escript au camp de St-Denys, le XXV1l‘]° jour de juillet 1590.
i HENRY.
_ navet. i
1590. — 28 Juunnr. — III"". —
Orig. — B. B. Fonds Bethune, Ms. 9104, fol. 8.
Cop.-- B. Pm. Suppl. fr. Ms. ]UO9 3. V
Imprimé. — Mémoires de Nevers, t. II, p. 2 1 1, édit. in i`0l. -
A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS, _
couvnnmznn nr Mou ninucrnmsr essaim. su Mes pas ne cuanmxcun nr nmn.
Mon Cousin, Le s" de Tannerre, commandant pour mon service à
Gien, m’a remonstré qu’il avoit esté assigné par le receveur general `
de mes finances estably à Blois, pour le payement des gens de guerre .
qui sont en garnison au dict Gien, sur les deniers des tailles de l’eslec—
tion de ceste ville-la, et dont le bureau estably a Donzy faict partie,
comme dependant de la dicte eslection ; neantmoings que jusques icy
il n’en a peu rien toucher, à cause que Vous ne ivouléspas permettre
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