‘ DE HENRI IV. 285 quand jeqne l’eusse permis, il 11'en lust venu aultre chose que de faire lTlOl.lI’lI‘ 3.11 (l€d31'1S ceux (IDG la GI} Cll8.SSOllÉ, POUF Hiy lZI’OUV€I` plus rien à manger, sans que la ville se inst plus tost rendue. Car les plus liactieuvi, qui. y avoient la force et l’autl1orité,, et des provisions de 1`€S’ll€, PORT GD &VOlI` P1`lI1S dih€I1I`€ plus (1116 leur P3.I’l§, lBSI eussent « AU nor runs-cxinnsrxsu Moususun MON BON le demourant, quand le nombre est amoin—, l ' rnrnm. dry. Vingt-quatre lieures euct esté que ` tt Mon tres cher frere, Il y a eu une dis- trop, si grand desastre se tenant sur la pute entre les doctes s'il vauldroit mieulx balance ; encor je m’en estonne, comme avoir la possession de la veue ou le don vous vous laissés persuader à ce eminent de ouir. Si jeusse esté de la compagnie, perilz, voyre aprés tant de remissions et Yoccasions se présentant telles que je jours assignez ; si s'euct esté àquelque pré, ` trouve, je tiendrois la partie des yeulx, c’euctesté trop ;beaucoupmoinsàtraictres lesquels estant myennes, si elles eussent qui ont eu assés de temps pour recon- esté tant fortunées à _voir les masques gnoistre leur trahison. Vous estes que trop commissaires, quinagueres vous saluerent, tardif à vous fayre du bien ; vous aimez plus je n’eusse ouy les mal venues nouvelles hazarder que conclure. Tout deux se pour- que leur responce me donneront, conte- roient faire en mesme temps. Je n’eusse nant le dangier de votre personne, avec la hasardé à vous escrire sans prendre quel_ hazarde d'une bataille ; car le tant de pro- que remede pour la cholere : mais vostre ( tractions fort propre pour vous retarder ambassadeur croit trop on ma sullisance i leur obeissance, oultre l'eminent dangier pour vaincre vos passions ; et sur cette de l’accés de leur proche aide et secours, esperance, il m’a prié de ne dillerer que vous a conduict à cest ezitremité où avés ma plume vous soit ministre de mes mes- plus de besoing de prieres que de pie con- contentementz, que m’a faict esprouver seil. Dé quoy je suisyen tant de fascherie, vos_tre’patience, qui, estant si grande en que, si Dieu vous donne la victoire de sa Yendroict dei vos ennemis, _j'espere d'en grace misericordieusse, je vous jure que trouver quelque peu de reste pour vostre ce sera plus que (si je l’ose dire) par assurée. Si la vieillesse ne demandoit par- -vostre nonchaillance, pourrés meriter. don pour mon audace, je me feusse re- Comment est=il possible que soyés si mal tranché que seul de ce motz, mais celles counceillé à pencer que le meilleur liguer de `mon sexe habillent plus que les sages. vous euct peu donner meilleur avis pour Vous excuserés, s’il vous plaict, mes ` leur conserver, que pour leur conceder faultes, et suivré mes advis, qui sortent temps, qui leur sert pour tout leur bien, d'un cœur qui ne cessa d'importuner le et vous oste le regaignement de tout que tout voyant Dieu, par sa main vous con- ' recherchés ! car la famine mesme, si tant duisi à la victoire partout. Il‘€l'l IUSÃSCIIIZ SOI’li8, voire PEP VOSÈPB li- aVostre tres—assurée bonne sœur et cenze, ilz eussent esté poussé par neces *C<>¤€ ï¤*= sité à se rendre ; car tant plus reste pour . «E!.IZABETH, R.»
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