s’en offriront pour le bien de mon service, et à cest ellet en escrire
au s" de la Bastie sy expressement, qu’il’n’y ayt aucune dilliculté, car O
_ mes serviteurs de dela me mandent que par ce moyen mes affaires
on iront beaucoup mieulx. C’est chose que je recognoistray en toutes
aultres occasions que vous desirerés de moy, qui prie Dieu, pour fin,,
mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Du camp
devant Chartres, le V1l`]ejOUI` de mars 1 5g 1.
r HENRY.
‘ roman.
1591.- g Mans.
'Orig. —— Arch. du Royaume. Sect. historique. Série K'. 105-2. I
A MON COUSIN LE DUC DE MONTPENSIER.
Mon Cousin, J’ay esté bien ayse d’apprendre par le s” de Vicques
la reduction de ma ville d'Avranches soubs mon obeissance, et loue.
grandement le bon service que m’avés faict en ceste occasion, pour le
bien que mes afïaires en pourront recevoir cy-aprés et le repos que la
prise de la dicte ville apportera à labasse Normandie, ne restant aucune
' place dans le dict pays à la devotion de mes ennemys, que le Mont,
St-Michel, à la reduction duquel je me promets que vous scaurès
. pourveoir par vostre prudence, ainsy que le dict s' de Vicques m’a
faict entendre qu’avés desjà bien commencé. J’ay veu les articles de
la capitulation qu’avés faicte avec ceux qui estoient dans ma dicte ville
d'Av1 anc11es, lesquels j’estime qu’avés estecontrainct d’accorder sy
advantageux, à cause de la longueur du siege et des necessitez qui se
i presentoient. Toutesfois, dlautant que l’execution d’aucuns des dicts
articles importe à mon service et est de grande consequence pour mes
aultres subjects, vous prie d’apporter en la dicte execution quelque
temperament qui puisse empescher le prejudice qu’ils pourroient ap-
porter à mon service ; en quoy je ne vous prescriray rien de ce qu’avés
i à faire, m’asseurant que, tout ainsy que vous aves conduict prudem-
ment la reduction de ladicte ville, que de mesme par. vostre pru-
Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/379
Cette page n’a pas encore été corrigée
350
LETTRES MISSIVES