356 i LE'l"l’BES MISSIVES ` teray seulement qu'il est tellement advance que j’espere dans deux jours estre maistre du ravelin ; qui mesera un grand advantaige sur la ville : et sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Du camp devant Chartres, le xv° jour de mars i5g1. _.•
i ro rmn. i . 1591.-- ig Mans. Orig. - — Arch. de la principauté de Neufchâtel, pièce cotée C, n° g. Copie transmise par M. Duver- I nois, correspondant du ministère de Yinstruction publique à Besançon. Cop. -À Àrch. dela Couronne, salle 5, anciennes archives, Ms. 30, fol. 108 recto. Cop. — Bibliothèque de M. Monmerqué, Ms. intitulé : Depeschcs, instructions et commissions, ` fol. mg recto. ' A MON COUSIN LE PRINCE DE MONTBEILLAPtDi i pmscs ou smecr smuma. ` i Mon Cousin, J’ay esté adverty par mes cousins les duc de Lon- gueville et comte de Si Paul, de la poursuicte que vous faictes contre eux pardevant les seigneurs de Berne, pour raison de quelques pretentions que vous aves sur la seigneurie de Vallengin qu’ils pos- sedent ; et que, sur la consignation que vous aves voulu faire de quelque somme de deniers, il leur a esté assigné terme pour y res- pondre, jusques au lendemain de Quasimodo seulement : àquoy il leur seroit impossible de satisfaire dans sy bref delay, tant à cause de l'estroicte prison ou est detenue dans la ville d’Amiens ma tante, la . duchesse douairiere de Longueville, leur mere et tutrice, et qui seule a la cognoissance de leurs affaires, que pour estre ceulx de leur conseil espars en divers endroicts, comme le malheur de là guerre les y a contraincts, et leurs titres et renseignemens concernant cest affaire serrez e11 lieu ou l’accés ne leur est à present libre. Vous sçavés, mon Cousin, qu’il n’y a loy ny coustume sy rigoureuse qui ifexcuse les absens et captifs, auxquels la faculté est ostéo de se pou- voir dellendre ; et d'ailleurs nul jugement ne peut valoir contre des