Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/4

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_ AVERTISSEMENT. . III _ Toutefois, ce gen1 e de correspondance présente fréquem-_ ment les notions historiques les plus précieuses. En tenant lesambassadeurs au courant des nouvelles de deçà., les lettres i royales offrent le récit continu de ce qui s’est passéidiune lettre à lautre, et remplissent ainsi les lacunes que peuvent laisser dans la suite des événements les autres parties de la corres- A pondance. Aussi avons-nous publié plusieurs de ces dépêches. _ Quelquefois même nous avons extrait la partie historique d’une ' dépêche, dont le reste consistait en affaires dambassade et en détails de diplomatie proprement dite. ‘ Les lettres à M. de Beauvoir, ambassadeur en Angleterre, L nous ont parudevoir être fobjet d’une légitime exception, I par l'int_érêt tout particulier des relations de Henri IV avec i Élisabeth, entre son avènement et sa conversion. Après avoir intercalé au rangde date toutes celles de ces lettres qui nous ont semblé susceptibles d’y prendre place, nous avons im- ` primé le reste à la tin du volume, pour ne rien omettre des relations entre ces deuxgrands souverains, au temps de leur plus intime accord. r Les lettres aux parlements et aux villes sont en général b assei courtes, _ mais elles seraientinnombrables si les archives municipales et judiciaires subsistaient partout, Dans le petit nombre des archives conservées et classées, ce qui reste des ` pièces de tel ou tel ordre supplée à la perte des analogues, et fait connaître les relations de la royauté avec les principaux corps de l`État, sans entraîner des développements hors de' prbportion._Si tout se fût trouvé conservé, ilaurait fallu dans ce genre de lettres, ainsi que dans la correspondance - diplomatique, se borner à un choix. Ce choix n’aurait guère pu mieux se fixer, pour les lettres aux villes, que sur Bor- deaux, et plus tard sur Paris et Lyon ; pour celles aux par LETTRES DE HENRI IV. —• • III. I)