Aller au contenu

Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/445

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
[LIS
LETTRES MISSIVES


Depuys la presente escripte, j’ay eu advis que le s' dela None, al- lant pour joindre mon cousin le prince de Dombes, a rencontré partie des trouppes du duc de Mercosur, où commandoit Guébrianl, les- quelles il a defiaictes, et ont demeuré six cens hommes sur la place. Presentement celluy qui commande dans Chasteaugaillard m’a adverty que la nuict passée ceulx de la garnison de Gournay ayant faict entre- prise sur le dict chasteau, il en a tué vingt neuf sur la place et pris — cinq des ennemys. Tattends d’heure à aultre des nouvelles de Vervin. 1591. —— 6 JUILLET. Orig. -- B. H. Fonds Béthune, Ms. 910li, fol. 72. ' Cop. — B. R. Suppl. fr. Ms. l009-3. Imprimé. — Mémoires de Nevers, t. H, p. 251;. A A MON COUSIN LE DUC DE .NIVEPiNOIS. pain ms rames, couvzmzmua sr son Lirucrsmirr cnssim. ne cii.iMr.icmz er smc. Mon Cousin, D’autant que le s’ de Praslain tient prisonnier le ge- nerall Thomelin, prétendant qu’il soit de bonne prinse`, et que le X ` . dict Thomelin soustient le contraire, j'ay remis à vous de juger s’il I est de bonne ou_ mauvaise prinse. A ceste occasion j’€SCI’iS au s' de Praslain Cle le vous representer, et vous prye dioyfincontinent les rai- sons d’une part et cl’aultre, pour juger ce que vous trouverés raison- nable, vous donnant par la presente tout le pouvoir- qui `vous est ne. . ‘ Francois de Felles, seigneur de Gué évincer de ce domaine Louis’dé Guébriant, briant, _fils de François de Felles, seigneur héritier de Francois de F elles ; et la sei- de Guébriant et de la Cornillière, 'et de gneurie de Guébriant passa alors dans la Claude Glé, dame de Saint-Thomas. Ayant maison de Budes, où le titre en fut pris engagé sa terre de Guébriant pour garan- par le troisième fils de Charles Budes, U .tîe d'une somme que lui avait prêtée Jac- Jean-Baptiste Budes, comte de Guébriant, ques Budes, seigneur de Hirel. son cou- maréchal de France. U ' sin, Charles Budes, fils de celui-ci, tit ’ Général signifie ici, comme toujours dans cette correspondance, un receveur. des finances. . i A _