i . DE. HENRI IV ; . (163 i U ‘ 1591 .` ’ii5 A0ûr.` —`lI*“"‘. ' - ‘- oisg. Bfr., Fshàà—1;féiinmc‘, Ms.‘010a, r«>1. sa. . _ Cop. -- Suppl. Fr. Ms. 1009-3. 4 i Imprimé. —~Mémoires de Nevers, t. II, p. 263. . A MON COUSIN LE DUC NIVEBNOIS, l mm ne muscu, couvmmnun nr Mou Lnnucwesiui causait EN cn.um>, ie :<s er mm :. Mon Cousin, ce siege" a duré. plus long temps que je ne? pensois, pour les diflicultez qui seisoiit presentées. Si je\.11e "s'ui’s :alI«é en?Cl1'ai11¤ paignesyjtost’que' je vous ‘avoisim andé, pourle moins~_j’a»yldiverty V les forces que- vous avies sur les bras, 'lesquelles sont venuesjoiniflre le `ducde ;Mayeni.1e,-quiest à l*lan§`-lproël1e de îquatre llieuesdê mon armee ;` Il est vray'qu’il a mis la'-riviere eîitre‘îleu'x'5 .VespeFe`-que dans deux joursîceste villelsera prise ou que la bataille se don ne'ra. Il?ne 'tiendra'qu’à mes ennemys quielle neseîdonhe ; estanït 'resolu les atta- quer aussy tostrquîils auront passé la riviere pour venir à moy ; et ' pour cela ne quitter ce siege, ayant assez de force pour faire l’un et l’aultre, pourveu qu’il plaise à Dieu nfassister de sa grace comme il a -_ tousjours faict. Je vous envoye la coppie d'une lettre touchant quel- ques compagnies du duc de Paxime, qui ont este `dellaictes au Pays- i Bas, par laquelle vous cogno'i'strés’que` le s"_ Parme n’est sans affaire par dela. Tattends le retour du s" de Pieau Iiemery, lequel _i’ay envoyé vers vous, et tiens une somme preste pour vous envoyer aussy tost que ceste ville sera prise ou `la bataille donnée ; lequel je suivray de prés. Ce pendant je vous prie advertir tous mesvserviteurs ` l . de ma venue et les niander pour vous venir treuver :iet'su’i lcefje prie _ Dieu `qu’il vous ayt, mon Cousin, en s'sainte' et Du camphdevant Noyonj le xv° jour d’ao11st 159 1_. i ii. i C i HÉN’RY." "’ " ’ " ° i A i—o rmn.
