Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/510

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. DE HENRI IV. . A` (LSI voulu oublier. Et pour ceste occasion, je vous prie de vous preparer de bonne heure, pour vous acheminer en mon armée avec la meilleure ‘ trouppe de vos amys. que vous pourrés, et vous y rendre dans la fin du mois prochain, vous joignant, à cest eH’ect, à mon cousin le i s' de, la,'I’rimouille, auquel j’ay ordonné de recueillir et assembler toute la noblesse du Poictou, que je mande de me venir trouver. Mais il nly fault pas faillir, car je croy qu’il s’y donnera la plus belle i bataille qu’il s'y soit donnée de longtemps ; et ay bonne esperance, avec l'ayde de Dieu, que la victoire se rangera du costé de la bonne cause. Je sçay assez que vous aves trop de bonne volonté pour estre besoing de vous. y conjurer davantage. Sur ce, je- prie Dieu, mons' de Boisguerin, vous avoir en sa saincte garde. Escript au camp _ de Noyon, le vf jour de septembre `1591 . ` L HENRY. ‘ . . d . i I, roncnr. L 1591. — 7 SEPTEMBRE. i Orig. — Arch. municip. de Rennes. Transcription de M. Maillet, bibliothécaire. A NOS CHERS. ET BIEN AMEZ LES HABITANS DE NOSTRE VILLE ' . DE RENNES : _ Cherset bien amez, _Ayant entendu la perte du s' _de la None, de laquelle nous avons esté trés marrys, et desirant pourveoir au default que sa mort pourroit apporter à Yadvancement des allaires de nostre pays de Bretaigne, nous avons mande au s' de- Lavardin qu’il assiste nostre cousin le prince de Dombes, et ne parte d’auprés de luy tant qu’il en sera besoing. Nous allons presentement en nostre pays de Champaigne recevoir nostre armée qui vient d’AlIemaigne, composée de six mil chevaulx et douze mil lansquenetz, desquelles forces. nous Q h pourrons faire part à nostre dict cousin, à nostre retour, s'il en sera _ besoing. Ce pendant ayant esté adverty que en nostre ville de Rennes il y a quelques jalousies et divisions entre les habitans d’icel]e, chose Lnrrmzs on mama : xv.-; mf 61 —