486 LET'l’BE.S MISSIVES la principale cause est le desplaisir que vous avés de Pierrefondsl ; mais ne vous en aflligés davantage, car'j’espere que nous l’aurons . une aultrc fois. Cependant advisés de vous guerir pour vacquer à la charge que je vous ay donnée de la lieutenance en Picardie, car le prince de Parme est prest d'y entrer ; Je nfasseure que lei desir de m’y bien servir, comme aves accoustumé, advancera vostre guerison. Jexmlen vas ce pendanbtrouver mon armée, `que’j’espere bien-tost mettre en besongne contre le dict prince de Parm.e. A Dieu, croyés que je vous aime autant'que'le sçauriés desirer ; je le prye qu’il vous veuille bien tost guerir. Eseript à, Chauny, ce xv‘“° septembre. ' _ i t HENRY., . 1591. — 1 7 sm> rEMB1uz. - _ Orig. — B. R : Fonds Béthune, Ms. 9104, fol. gi. - Cop. 5 B. R. Suppl. Tr. Ms. lOO9 3. Imprimé. -T-; Mémoires de Nevers, t. II, p. 270. A MON COUSIN LE DUC DE NEVERS. pam DE FRANCE, GOIJVERNEUR ET Mon Exnucrrmmr GENERAL EN CHAMPAGNE ET nam. _ Mon Cousin, .l’arrivay hier au soir en ce lieu de la Capellel avec ma cornette seulement, ayant faict prendre à mes trouppes le droict chemin pour advancer devers la Champagne. Je me rendray demain avec mes trouppes, qui serontà deux lieues de Maubert? .l’ay esté con- trainct de sesjourner ce jourdhujr en ce lieu, à cause de la grande journée que ‘feis hier. J’ay ouy dire qu'avés assiegé vostre chasteau ' `Le Roi avait quitté le siege de cette obligé de lever le siège au bout de trois place. pour aller”à Sèdan'voîrla’duchesse semaines. Le déplaisir qu’éprouvait'déjà de Bouillon et recevoir l’armée étrangère. M. de Humières montre que ce Fâcheux Le maréchal de Biron, qu'il y laissa, fut résultatétait prévu. _ ‘ Petite ville de Picardie, au_jourd'hui du département de lYAisne ., l .. É En chill’res. ' _
