DE' HENRI IV. 523 trefves leur sont- tousjours plus avantageuses qu'à nous. Elles le ` ' t’lîJ t t d’E I ll d _ se1‘0ien ien main enan au roy spagne, si a noI1Ve e que ay u costé de Bayonne est veritable, que la revolte d’A1 ragon soitplus forte que jamaisî et qu’il a esté contrainct d'y tourner toutes ses forces. S’il y avoit moyen d’ayder à luy entretenir ceste occupation, ce seroit pour commencer la revanche de la peine qu’il prend de se mesler de nos aIl’aires. Je crois du reste que le s' de Hallot, vostre cousin, vous escript comme Sa blessure ne Sera pas si perilleuse que nous ` avions pensé, et qu'il y a bonne espérance qu’il en guerira et _sans estre estropié°. Cest ce que jevous-diray pour ceste fois. Sur ce, je i prie Dieu, 1non"Cousin, vous avoiren sa saincte garde. Escript au Camp devant Rouen', ce Xl11JcjOlll` de decemI)I’e 1591. b . z - HENRY. _ — ronosr. 159]. - 17 niâcnmnns. Orig. — B. Il. Fonds Béthune, Ms. 9l09, fol. 2 i . ` " Cop.- Suppl. Tr. Ms. loO9 3. — . - .. Imprimé. — Mémoires de Nevers, t. Il, p. 2S.'l. I ' L A MON C©USIN.LE DUC DE NIVEBNOIS. mm on rames, oovvmmsua er Mon s.1suc ri :1v.mr crmamt mv cn. tMr.ici :s sr nais. Mon Cousin, Jlay entendu par le s' d’Eclebec‘ la reduction de S‘—Valery et lesparticularitez de la cappitulation tqu’avés accordée ’ L'insurrection de cette partie de l'Es- vient d’en enrichir l'l1istoire par une suite L i pagne avait été suscitée ouelques mois au- de savants articlesinsérés dans le Journal paravantzpar l'arrivéo' du ministre disgra- des Savants, n°‘ de février. mars et avril cie, Antonio Pérez, qui pour échapper au 18âB. ’ supplice s'était réfugié en Aragon, et ° Il avait été gravement blessé au siège , avait fait appel aux fueros ou anciens pri- de Rouen et s°était vu forcé de se retirer viléges nationaux 'de cetétat. Les come- dans sa maison, où il' ne pouvait encore quences de la révolte furent terribles pour marcher qu'avec des béquilles, lorsqu’il l'Aragon. C’est un des épisodes les plus fut assassiné par d’Alègre. (Voyez ci-dessus animés desannales espagnoles. M. Mignet la note 2 de la lettre du ig octobre 1I :8g ) i ’ Ouiile Clebecq, suivant les Memoires de Nevers. . ~ 66.
