I V DE HENRI. IV- ._ -,52] Picardie sont trop esloignez pour y pourveoir, Quand__à_l?j_mpost_,. je treuve bon q, u’il..soit levé sur le vin, a raison-de trois esçu ; ppnr tonneau, etiplus,. s’il se peut. yous adviserésjaussy a cequi sepeut lever sur les aultres. marchandises qui entreront par la dicte riviere ; et m’advertissant. de llordreaqueniy atires estably ie' fe_r_ay_ eggpedjer toutes les despeschesnecessaires, touchant les arreraiges qui vous i sont deubz dela rente que vous aves sur ma recepte generalle de Nor- mandie. Je trouve bon que vous preniés moitié des deniers qui pro- ` viendront du dict impost, jusques a ce que_ vons soyés entierement, payé d’iceulx. Le restei_des_deniers—du ïdict iinpost servira pour en- tretenir la garnison, qui sera le moyen de.continue1 la levée d’iceluy _ et de conserver la dicte-place. Pour`- le regard des munitions et aul- tres choses qui sont necessaires pour la dicte ville, je vous prie y pourveoir du mieulx que vous pourres, soit des premiers deniers qui = proviendront du passeport que je vous envoye, ou par le moyen du - commandeur de Chaste, qui a interest à, la-conservationde la dicte place, auquel jien escris- :, et sur ce, je prie Qieu qu’il yous Eayt, mon Cousin, yen sa saincte.‘et digne _g8If_dC._`DU camp .devantJBLouen1, le xvtifjour de decembre 15,91. : .— _ HENRY. i - romy., 5 159]. —= 18 Deçepinruz.-ïlI“°., I, i Imprimé. -7- Mémoires de Nevers, tt_II, p. :386. ' ‘ IA MON COUSIN LE DUC NEVERS.] i_ Mon.Cousin, Un de 1nes. se1 vitet1rs, `qui, est ;, dans Boueu_,;, et qui est dans la coniidcnce du :gou’verneur ;»;mi£;wfaîût S&1NOî1‘:z£}tL€ 99.bQD garçon-là 11`est pas sy lort mon ennemy qu’il paroit, et queil’asseu— rance que le duc de Parme luy a donné d’estre bien tost à luy, n’est pas la plus grande joie quiil ayt jamais receue. Les damoiselles qui font une partie de son conseil ont les mesmes sentimens, et aime- roient bien autant avoir à traicter avec moy qu'avec les Espaignols. Si
