Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/587

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558 LE'l"l’liES MISSIVES P. S. Touhliois à vous mander qu’estant encores au rendés-vous, j’ay envoyé cent cinquante chevaulx à la guerre en trois trouppes. Je viens dlapprendre que ceux qui repasserent hier la riviere partirent d’el}`roy et abandonnerent partie de leur bagage, parce que le cappi- taine Fournier avec quarante chevaulx donna prés de leur quartier. ` [1592.]-- 2 3 Jaivvinix. - Cop. - B. Pi. Fonds Béthune, Ms. 9109, fol. Slt., i [A MON COUSIN LE DUC DE NEVERS.] Mon Cousin, Les ennemys ne sont point deslogez d’aujou1 d’huy ; qui sont 'lÃOUlCS les I’lOllV€ll€S qllê je VOUS puis l'1]H—I1(l€I‘, SI]’10`I1 (IUC tout présentement je viens de prendre un laquais de Gramont, qui s’en va à Paris et porte des lettres de Vitryl à sa femme par expres. ll1y»Il]31'ldB COHIIHC BIOS l)Z1l'lI.€ et cousines les dI.lCl1CSSCS de LO1'1 gueville 2 furent hier mises en liberté : de quoyje vous ay bien voulu ' Sur le marquis de Vitry, voyez ci-après Gonzague-Clèves, fille aînée du due de la lettre du 8 avril 1592. Nevers et que Henri IV appelleisa cousine. I ’ C`était depuis latin de décembre 1588 Les autres princesses à qui .il donne aussi que les ligueurs d’Amiens retenaient pri- ce titre de parenté, et qu’il appelle dans sonnières ces quatre princesses. Celle que d’autres lettres les damoiselles de Longue- Henri IV appelle sa tante était la duchesse ville, étaient 'les deux autres lilles de la ` douairière de Longueville, Marie de Bour- duchesse de Longueville, Catherine d’Or— bon, lille de Francois de Bourbon, comte léans, dite mademoiselle de Longueville, de’Saint-Paul, et d’Adrienne d’Estoute- morte à Paris en 1638, et Marguerite - ville. Elle avait épousé en premières noces d’Orléans, dite mademoiselle d'EstoutevilIe, Jean de Bourbon, duc d’Enghien ; en se- morte à Paris en 1615, sans avoir été ma- condes noces Francois de Clèves, duc de riées ni l’une ni Yautre. La détention de Nevers, et se trouvait par ce second 1na— ces princesses était un chagrin continuel riage la bellesœur d’Henriettc de Clèves, pour le duc de Nevers, qui avait fait inu- duchesse de Nevers, femme du duc de tilement les plus grands ellorts pour obte ; Nevers, à quicette lettre est adressée. En- nir leur liberté, et avait publié sur ce lin, elle avait contracté .le 2 juillet 1563 sujet, au mois de mai 1590, une ample un troisième mariage avec Léonor d'Or réclamation, intitulée : Discours véritable léans, duc de Longueville, mort en 1573. sur Unique emprisonnement demesdames les _ Leur fils aîné, Henri d’Orléans, alors duc ducliesses et demoiselles de Longueville, et de Longueville, avait épousé Catherine de de monseigneur le comte de Saint-Paul.