1592.- 18 Mans.
Imprimé. —— Mémoires dc mcssire Philippe dc Mornay, 162li, in-li°, t. II, p. 215. 4
[A MONS“ DU PLESSIS.] _
Mons' du Plessis, Ayant veu par la lettre que vous avés escript à
Bevol que le s' de Villeroy vous a faict cognoistre qu’il a charge de
traicter I, je trouve bon que vous entries en conference avec luy sur
les moyens de la paix, dont, s’il se peut faire quelques bonnes ouver- I
tures entre vous, il ne tiendra à moy qu’il n’en_sorte le lruict que tous
les gens de bien desirent. Sur quoy _i’attendray de sçavoir de vos nou-
velles, pour ne vous en pouvoir à present dire aultre particularité :
priant Dieu qu’il vous ayt, Mons' du Plessis, en sa saincte garde.
` Dernetal,. le XVIIJB mars 1592. . '
Q HENRY.
p 1592.- ig Minis.
` Orig. —•Archives de la Famille de Treignan. Copie transmise par M. Jubé, sous~chei` de bureau
I- ‘ " au ministère de l’Instruction publique. s
— A MONSR DE TBIGNAN, i
i . couvmnmua ne MA vitre nn sisrsnoiv.
,, Mons' de Trignan, Sy tost que j’ouis lafascheuse nouvelle de la
mort du feu s' de la Valette, je despeschay, des le lendemain, le che-
valier de Buous pour s’en retourner par delà, et vous escrivis par luy
un mot seulement, pour vous asseurer que vous avés occasion de vous
consoler sur la dicte perte ; parce que, si Dieu’vous avoit osté un bon
amy, il vous avoit conservé un bon maistre, qui vous aime et estime,
et pas vous laissera jamais despourveu d’honneurs et de biens. J’ay "
‘ Voici les premières traces de cette comme nous Yapprennent les Mémoires
importante négociation, qui prépara de de madame de Mornay. Le voyage de son
longue main la soumission du duc de - mari en Angleterre avait interrompu les
Mayenneetla paix. Mais elle avait été com— premières négociations, déjà assez bien _
mencée dès la fin de l'année précédente, mises en train.
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