Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/61

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Slt
LETTRES MISSIVES

' guedoc, de quoy je suis trés ayse. La mutation de regne ne dimi- nuera poinct à mon cousin m' le mareschal l’envie de bien faire, . car il sçait bien que _jel’aime, mieux que ne faisoit pas l’aultre. J e vous a verray demain ; qui me fera finir. Bonjour, ma Cousine. . A HENRY. ‘ . 4 [1589. — mûr.] - Ilm. Orig. autographe.—Arch. de la Famille de Crillon. Copie transmise par M. le duc de Crillon, pair A de France. l _ Et cop. -B. B. Suppl. fr. Ms. 1009-Q. A MONS“ DE GPJLLON. _ Parmy la presse de mille et mille affaires, sy aurés-vous ce mot de ma main, pour vous asseurer combien je prise lalfection que vous m’avés tousjours gardée. Vous aurés beaucoup de regretà nostre com- mune perte ; Vous aves perdu un bou maistre ; mais vous esprouverés que j'ay succedé _en la volonté qu’il vous portoit. A_Dieu. _ HENRY. . i [1589. —— VERS LE coMMENcEME1v'r DE sEPrEMBnE R] Cop.- Arch. de la Couronne, salle 5, anciennes _archives, Ms. 30, fol. 80 verso. I A MONS" LE GRAND TBESOBIER DANGLETEBBE. Mons' le grand tresorier, J’escris à la Royne ma bonne sœur, en I faveur du s' de la` Noue, pour Yaccomplissement de la grace qu’elle I ' Suivantlhistorien de la Noue, lors de prisonniers que l'on avoit pris en la de- la mort de ce grand homme, arrivée en faite de la grande armée navale d’Espagne, 1591 . il y avait trois ans que l’on solli- et quîon lesgardast à deux fins : l'une’de citait pour obtenir la liberté de son fils, les eschanger pour son fils, qu’il sembloit ' - prisonnier des Espagnols. u ll avoit escript qulon vouloit retenir en une prison perpe- à la reyne d’Angleterre, -pour la supplier tuelle_;l'autre, de le liberer en faisant l'es trés humblement qulil luy pleust faire change, dela promesse qu’il avoit donnée mettre à quelques-uns des principaux au prince de Parme, quand il luy imposa