Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/651

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622 ‘ LETTRES IMISSIVES dé vous en venir en toute diligence droict au Pont-de—l’!lrche, et là .Où` ll? S€I`3y, VOUS l13SlE\I'li. le VOïlS `OOUITÉS. PGU.li OS5I`8 VOUS escris-je la veille de la bataille. _Bonjour. A—Fonienay-le—Bo.urg, ce ` . f' XXVJC-£tVI’ll. ` ` ; HENRY ; ` [1592. —vEns LE Mois, n*, sv1uL.], Cop. — Arch. de M. le duc de la Force, pair de France. '— Imprimé. — Mémoires authentiques de Jacques de Caumont duc dc la Force., etc. publiésipar M. le — marquis ne LA Gnnucs, t. l, pf 256. . . [A MONS“ DE BAVIGNAN.] i V ‘ Mons' de Bavignan, J’advoue ce- que vous aves fait a Pau pour un des plus signalez services que m’eussiés_seu faire 1, et vous prie de con- ' _ tinuer, vous asseurant que je vous seray tousjours laou maistre et qu’il . ne se presentera occasion que je ne vous face paroistre la volonté que ' Voyez, ci-dessus, p. 588, la lettre au se réuniront pour faire soulever tout le même personnage placée vers le 25 mars, pays contre le comte de Soissons, qui fut M. de la Grange dit du président de Ra- obligé de partir pendant que la princesse vignan : «Ce fut lui que Henri IV char- était gardée à vue dans le château. Tout gea d’empêcl1er le mariagede madame . cela dut se succéder avec une grande' Catherine de Bourbon, sa sœur, avec promptitude. Or, dès le T6 mars, nous le comte de Soissonsn (Mémoires de la voyops le Boi parler au duc de Montmo- Force, tn. I", p. 183, note.) Madame Ca- rency de ce départ du comte? de Soissons. therine ne quitta le Béarn que le 10 oc- C’est ce qui nous a décidé à placer ap- tobre de cette année. Mais comme la com- 4 proximativement au mois d'avril la lettre tesse de Gramont avait tout préparé, ¤ le par laquelle le Roi fait succéder aux premier pas que firent la princesse et le menaces qu'il avait dabord adressées à comte, dit l'abbé Poeydavant, ce fut de M. de Bavignan, des remercîments de la se donner leur foi et des promesses par part principale qu’il prit à l'exécution de écrit.']]s étaient près de passer, outre, en ses ordres rigoureux. Ces deux courtes q célébrantleur mariage. «i (Histoiredes trou- lettres sont dautant plus importantes, bles du Béarn, l. X.) Le Boi, prévenu =qu’elles rectilient l’assertion des histo- immédiatement, donna en temps utile tous riens, qui attribuent à M. de Paugeas la di- les ordres nécessaires. Le parlement de rection des mesures prises à temps pour Pau et le conseil souverain de Béarn empêcher lemariage. `