1592. — g JUILLET. i ”
()rig.— Bi B. Fonds Béthune, Ms. 9135, fol. 58. i A t
Cop. — Suppl. l’r.Ms. loO9—3.‘ `
. I — Imprimé. — Mémoires de Nevers, t. II, p. 350.
_ A MON COUSIN LE DUC DE NIVERNOIS. . i
Mon Cousin, J’ay 'veu la lettre que vous escrivés au s" baron de
Biron et suis trés aise de ladiligence dont vous usés. Mais de vous
envover de la cavallerie, il ne se peut faire, car je n’en ay point
encore. Nostre deliberation estoit de nous servir de la commodité
des reistres, et de faire amener de Sedan encore deux canons et
.quelques munitions, oultre celles de la Cassine : je pense qu’il nous
en fauldra passer par là. Lundy jlespere que. nous leur donnerons
congé, et seront conduicts par mon cousin le duc de Bouillon, qui
vous verra en passant, pour vous dire "ce que nous aurons resolu de
faire. J’ay mande les compagnies de la Capelle et de Maubertfontaine
s trouver à Sedan pour ce mesme eH’ect. Vous entendrés le surplus
par mon dict cousin le duc de Bouillon, qui reviendra vous trouver
au retour de la conduicte des reistres, pour faire ce que vous luy dirés.
Si vous voyé toutesfois que vous puissiés ce pendant faire amener
de la Cassine les canons et les munitions qui y sont, je le remets à
vostre prudence ; mais je ne suis pas d’advis de rien hasarder, si vous
n’y voyés de la seureté : priant, sur ce, Nostre Seigneur vous avoir,
mon Cousin, en sa saincte garde. Escript à Dammeryk ce 1x° de
juillet 1592.
` HENRY.
auzrâ.
‘ Damery-sur—Marne, en Champagne, entre Aî et Châtillon, aujourdhui du dépar-
_ tement de la Marne.
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