Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/723

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que vous ne bougies, et que vous pourvoyés à la seureté des logis de nostre infanterie et de nostre cavallerie, car les ennemys, 1 forts comme ils sont,.pourroient bien entreprendre quelque chose. » Il faudra ordonner _à la cavallerie` ui est lo ée en la France ‘ ’elle il È (lu face garde du costé de Paris. Si j'apprens quelque aultre chose, je vous endonneray aussytost advis, comme aussy vous de ce que vous sçaurés. Sur ce, Dieu vous ayt, mon Cousin, en sa saincte garde. Ce XXlll ]° jour d°0otobre, à S‘-Denys, à midy`2.

HENRY.

1592. — 25 ocromm. — I". ’

Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9109, fol. 81.

Cop. - B. B. Suppl. fr. Ms. 1009-3.

Imprimé. — Mémoires de Nevers, t.. II, p. 315. ‘ -

A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS ET RHETELOIS,

mm on ramer, coovmmnon mr nom risucrsivwr csm ;1m. au cnmmcivn et Brie.

Mon Cousin, Je vous ay mande par le S’ du Buat ce que vous avés à faire our mon armée, et l’ordre ue `e desire ue vous donmés ; à quoy Je vous prie de pourveoir dans ce Jour d’hui, et venir demain- matin me trouver pour adviser au reste de mes affaires, sur quoy je seray bien aise d’avoir vostre advis : et sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa garde. De Sainct Denys, le xxv° octobre 1592.

HENRY.

POTIER.

1 C'est-à-dire dans l’Ile-de-France. été avancé, ce jour-là, pour le rendez-vous 2 On aurait peine à concilier cette lettre donné à une heure très-matinale ; et lc avec les précédentes, si l’on ne se rappelait Roi, revenu à Saint-Denys, écrivait dès que le dîner se faisait alors entre neuf et midi au duc de Nevers les nouvelles qu’il dix heures du matin. Il avait probablement venait d’y trouver.