Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/730

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DE HENRI IV. i- 70l I let pour mon 'regard', ce ne ml-. sera pas grande incommodité de ne 'm’en pouvoir aussy servir, parce que j’ay tous les aultres passages des . ponts estans sur- la- dicte riviere jusques à Paris, tenant Vernon, Mantes, Meulan, Poissy. J'ay bien voulu vousadvertir du dict acci- dent et de l’estat où. ces choses en demeurent, afin que vous ayés- en vous-mesmes et à l’endroict des aultres, de quoy rabattre ce que les ennemys en vouldront, par leurs artifices, imprimer de plus au pre- judice de mes affaires, avec ce que fespere que Dieu ne laissera- lon- , . guement ceste occasion mesmes de s'en resjouir. Je le prie, pour fin de la presente, qu’il vous ayt, Mons' le marquis, en sa saincte garde. . Escript S*-Denys, le v_]° jonrde novembre l592 8. ' I i A r envoi,. ' [1592.] Q- 7 NOVEMBRE. ' i Orig. autographe. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9104, fol. 16. q . p Cop. — - B. B. Fonds Foutanîen, Ms. Pl’I3, fol. g verso, et Suppl. f1 .Ms. 1009-8, ' Imprimé. — Mémoires de Nevers. t. II, p. 316. _ W A MON `COUSIN LE DUO DE NIVEBNOIS. i ` Mon Cousin, Aussy tost que je suis arrivéicy, je vous ay despes- . ché un homme par lequel je vous mandois comme je seray demain, _de bonne heure, en mon armée, et que l’occasion pour laquelle fes- tois demeuré à Senlis estoit pour ce que je n’y avois peu faire ce pour quoy j’y éstois allée, qu’aujourd’huy matin qu’il estoit plus de neuf P heures. Enfin j’y en ay laict une partie .et emporté 'avecques moy quelque peu d’argent. Comme je commençois à m’endormir, on mlest venu reveiller d’une trés bonne nouvelle, de quoy aussy soubdain je vous ay vouluifaire part., (Test un gentilhomme que m’a envoyé i ° Unelettretoute'semblablefut adressée à la Bibliothèque royale `, fonds Harley, le même- jour à 'M. de Maisse, ambassa ms : 1o2l1 ancien, pièce 235..a deur àVenise. L'01 iginal en est conservé` « » 1- z É : -