\ DE HENRI IV., 739 des"Suisses et gens de pied francois dema dicte*armée ;»au paye- ment etrentretenement desquels j’ay.pourveu pour le reste deceste anvnel Les aH’air.es de Bretaigneme retiennent 'aussy eniceste 'ville ; auxquelles jiay donné ordre,"ayant‘ advis'é¤de1‘re11voyer moncousin le duc’de Montpensier’au1dict-pays pour quelque temps, mon cou- sin le mareschal diAumont et le s" de S¥ Luc avec luy.--Ils menent trois mil liarquebuziers françois, et trouveroutprés de Laval quatre mil Angloisâ avec.lesquelles forces et celles qui s—trouveront'! dans A le pays ; _j’espere qu’iI se‘ pourra laire beaucoup d’ell’ects utiles et necessaires au bien de mon service. .Ie vous advertirayçpar ma pre- miere, du jourde mon=partement, vous asseu'rant que ce sera dans peu de jours : et sur ce, je prie Dieu, mon Cousinuquiil vous ayten sa saiucte et digne garde. A Tours, ce Xl1je~jol1I‘ de mars 1593. `i . i i poura. i . I " 1593. — 23 mus. —— I". A i i Orîg. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 9115, fol. no. . Cop.- Suppl. fr. Ms. 1009-3. A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS ET DE BETHELOIS. GOUVEBNEUB ET MON LIEUCTENANT GENERAL EN ME3 PAYS DE CHAMPAGNE ÉT BRIE. _ Mon Cousin, .I’ay esté bien iayse d?enten'dre=par vostre lettre du quatriesme de _ce mois vostre arrivée en ma ville de Challons ;`mais je desireroys que l’entrep1 ise qu’aviés faict sur S‘ Pol eust reussy. Je vous sçaybon gré de laresponse qu’aves faicte au dict S*-Pol ; et pour le regard du traicté duquel il vous recherche, jeie remects à vous, 111`asseurant que nellaisserés rien passer en cela qui ne soit à Ted-. vantaige de irnou service ; Jiay escript au st de Vignollesi, pour luy ' ideclarer combien je trouve mauvais ce qui’a esté faict par ceux de la garnison d’Espernay, auprejudice de vostre saulve-garde etde mon authorité, en aucunes choses concernant le l’aict— de la justice, mesmes pour le regard ‘du ‘presche ; luy avant mandé‘nei’l’aire rien_ 93.
