DE HENRI IV. C 749 lansquenètz, a tellement mutiné les dictes trouppes du Pape et le dict itegiment de lansquenetz, que de la ils ont pris suhject de se des- bander de la dicte armée. Je ne scay que deviendra le reste ; mais _i’ay resolu d’aller droict à eulx avec ce que _j’ay deiorces et celles qui me doihvent venir dans peu de jours, esperant que Dieu mefera la grace, non seulement de recouvrer sur mes dicts. ennemys l’ad ;- vantaige qu’ils ont prins par la prise de Noyon, mais de faire de plus grands ellects ; que vous pourrés sçavoir dans peu de temps. » Ce pendant je ne laisseray de vous dire que je viens d’avoir presen— ., tement advis que hier la garnison de Chaulny, commandée et con- duicte par le s" dela Hargerye, trouva deux cens lansquenetz et soixante lanciers entre Noyon et Han, conduisant un canon, qu’ils ont chargez et dellaictz, et ont admené _le dict canon au dict Chaulny,, qui est un viel canon de France, de ceulx qui furent perdus à la i bataille de S‘-Laurens. Il a esté tué vingt—cinq hommes de la. caval- lerye des dicts ennemys et cinquante des gens de pied. Quasy tout le reste a esté prins, et n’a esté tué qu’un seul soldat deceulxqui estoient avec le dict s' de la I Iargerye. Il a esté gaigné a la dicte charge, cent cinquante chevaulx, tant de ceulx des dicts gens de guerre que de ceulx qui servoient pour mener le dict canon et munitions. Et sur ce, je prie Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. De Compiegne, ce 111_]° avril 1593. HENRY. ' rormn. 1593.——g IAVBILJ _ Orig. ~ - B. B. Fonds Béthune, Ms. 9ll5, foi. io. Cop. - Suppl. "fr. Ms. l009 3. . A MON COUSIN LE DUC DE NEVERS, _ mn ne mwen, couvenusun mr Mou mmocwnmur cmxmm. en cimmcse m mm :. -Mon Cousin, J’ay esté adverty que le s"de Brosse est mort ; et en- cores que j’estime que vous saichés au vray ce qui en est, je n’ay
