d’en venir aisément à bout, puisqu’il favorise tellement mes all’ai_res,
` que dladvancer clés la lin de cest automne ce quefje nîesperois qu’au _
commencement du printemps, qui est d’estre maistre de la campagne,
ayant l'armée de mesiennemys (qui s’estoit acheminée de deçà, pen- .
sant avoir quelque advantage sur moy, aprés avoir perdu grand
nombre d’hommes, et eu de .pire tous les jours) esté contraincte de
se retirer, sentant approcher les forces que mes cousins le comte de
Soissons, duc de Longueville et mareschal d'Aumont, m’ont amenées,
avec lesquelles et celles que la Royne d’Angleterre m’a envoyées, je
` feray tout ce que je pourray pour combattre mes ennemys, ou au
moins je les rameneray plus viste qu’ils ne sont venus. Et sur ce, je prie
Dieu qu’il vous avt, Mons' de Flers, en sa saincte garde. Escript au
camp de Dieppe, le xv_]° dloctobre 1589., V
HENRY. .
1589. —— iqocrosnn. '
Orig. — Arch. de M. le comte nde Montbourcher. Copie transmise par M. Maillet, bibliothécaire
de Rennes. ‘
, A MONS“ DU BOURDAIGE, V r
cippzrima un cmquasrn nomrns n-Aamas mu Mns oanozvmmces.
Mons' du Bourdaige, lay infiniment agreables les services que _
vous avés faicts au feu Roy, mon seigneur et frere, et à moy, avant
conservé ma ville de Vitrey contre mes ennemys rebelles ; et vous
pouvés asseurer que e recongnoistray ce bon service en ce qui s’ofl’rira
pour vostre bien et advancement ; ceque j'eusse'faict trésvolontiers
en la charge et gouvernement de Vitrey, s’il eust esté vacant, mais
il se trouve que l\/lommartin 1 est pourveu de la cappitainerye du dict
tif dans la ligue, et qui figure au rang martin, etc. His aîné de Gabriel le Groing,
des principaux acteurs de la Satire Mé— et de Jeanne de Batz. Il épousa, en 1597,
nippée. Ãnne Coiliier, sœur du maréchal cl’Efliat ;
' (Test probablement Jean le Groing, et safamille s'allia avec la maison d'A-
seigneur de Villebouche, vicomte de Mont- lègre. A
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