Failly un seul ; ils cbassent mieux qu’ils n’ont jamais faict. J’espere
que vous aurés bien tost vostre part du plaisir : et cependant, je
prieray Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à
Rennes, le xnf jour de may 1598.
y HENRY.
' romm.
_ 1598.- il ; MAI.
Orîg. - B. N. Fonds Béthune, Ms. 9068, fol. 77 recto.
[AU CONNÉTABLE.] `
Mon Cousin, Je partiray d'icy demain pour retourner en vos ([Il31‘
tiers. Je ne seray à mon aise que je ne sois arrivé auprés de vous
pour donner ordre à toutes mes adaires par vostre conseil. Je n’ay
point remarqué, par vos lettres du xxixe d'avril, que je receus hier
par le capitaine d’Angy, present porteur, ny par celles du Vle de ce
mois, receues par la poste, par lesquelles vous nfavés donné advis du
combat de la garnison de Monstreuil, que les s" de Bellievre et de
Sillery vous eussent encore donné advis dune espece de cessation
d’armes pour quelques jours, de laquelle ils m’ont escript par leurs
lettres du xxv1° d’avril, non seulement qu’ils avoient convenu avec
les ambassadeurs d’Espagne qui sonta Vervins, mais aussy qu’ils al-
loient vous donner advis de la dicte cessation : de quoy je suis en
peine. Neantmoins, je veux croire que vous aurés eu de leurs nou-
velles depuis ce temps-là, selon lesquelles vous vous serés conduict.
Or, mon Cousin, j’espere vous revoir bien lost, et discourir avec vous
plus aulong et ouvertement ; _de tout ce concerne ce faict. Cepen-
dant je. vous diray, pour response à vostre susdicte premiere lettre,
que vous aves bien faict d’avoir faict secourir de pain les compagnies
des regimens, qui vouloient estre payées par les Estats, allin de les
maintenir qiusques à mon arrivée par delà, qui pourra estre à la lin
de ce mois Oudans le v° ou v1° du_ prochain au plus- tard : Vous avés
bien faict aussy d’avoir l’estat des regimens qui ont esté ordonné
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