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iPlllSlCllI’S allaires qu’ils avoient ce pendant esbauchez. Et depuis mon
arrivée icy, qui fut le Xllllc du present mois, j’ay eu nouvelles quemes
¤ ens ont ai né la basse cour du dict chasteau, en es erance de se
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I`€Ild.I`€ l)lCl'l l§OSlC I]'lZllSlI`€S (ll]. reste. PHICC (IUC J ay 8.USSy £ldV]S qu ll
est advenu de deux à trois mil hommes des Pays—Bas sur la frontiere,
que ceulx de la Ligue font courir le bruit qu’ils viennent poLu leur
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en mon armée, ou _i’espere estre si bien accompagné, que si les dicts
ennemys en approchent, ils s'en pourront repentir. Avant mon parte-
ment de là, la ville et chasteau de Nully—Sainct Front, qui est à deux
3 Cette audience accordée par le Roi à le voulait. Alors M. Buisson, procureur
la reine ‘Louise fut très-solennelle. La cé- général de la reine, prononga un discours
rémonie s’en lit, le 12 janvier, dans l`é- fort éloquent, auquel répondit de même —
glise principale de Mantes, ou deux trônes M. de la Guesle, procureur général au
avaient été préparés. Le lloi étant sur le Parlement. Après ces deux discours, le
sien, entouré de toute sa cour, des grands Roi ordonna de recueillir les voix des oil}-
olliciers de la couronne et des conseillers ciers de la couronne et du conseil d’Etat,
d’Etat, la reine douairière en grand deuil, et le chancelier, les ayant recueillies, pro-
entra précédée des Suisses de sa garde, de nonca cet arrêt : « Sa Majesté a renvoyé et
ses gentilshommes et de tous lesofliciers de renvoye la requête présentée par la Dame
sa maison, la queue de sa robesportée par Reine, circonstances et dépendances d'i—
la duchesse de Rohan, la duchesse de Ne- celle, en sa cour de Parlement, pour,
vers et sa fille, suivies de quarante dames la diligence de son procureur général,
. de la reine, chacune donnant la main à toutes choses cessantes, y être procédé
l’un des gentilshommes du feu Roi. Après contre les accusés, ainsi qu’il appar-
deux révérences, ellemitun genou en terre tiendra. » (Favin, Hist. de Navarre, pag.
devant le Boi, qui, descendantdu trône, la 992-996) entre dans les détails les plus
prit par la main et la releva. Lorsqu’elle circonstanciés sur cette cérémonie, et
fut assise entre Madame, sœur du Boi, et donne l'analyse des discours des deux ora-
le prince de Conti, ayant derrière elle teurs. Ce fut, au reste, la seule satisfac-
toutes les princesses, son chancelier de- tion que reçut cette auguste veuve, dont
manda au Roi qu’il fût permis à la reine les infatigables démarches ne purent ja-
' de faire exposer sa requête par son pro- mais rien obtenir de réel du Roi, non plus
cureur général. Le chancelier de France, que des papes, pour honorer la mémoire
ayant pris les ordres du Roi, dit que S. M. et venger la mort de son mari. l
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