i- DE HENRI IV. ° i l29 p 4]%,594. ——» 3o_MAns. ‘ I Imprimé. — Mémoires de mcssirg Philippes dà Mor}m_3», édit, de xôzà. in-A", t. Il, p. doô. ` [A M. -DU PLESSIS.] 1 Mons' du Plessis, Je trouve bien estrange Yassemblée qui a esté à Fontenay, à laquelle il ne s’est pas seulementitraicté du faict de la religion seulement, mais de plusieurs aultres chuses contre mon ser- Vous sçavés bien que je sçay assez la difference qu'il y a entre synode et assemblée. Tenés la main que telles choses ne se iacent plus, et me mandés ce qui slest passé en ceste-là, ou il s'est trouvé non seu- . lement des ministres, mais des gens de justice et d’espée ; et quelques- uns ont esté depputez, que je cognoy pour brouillons. Advances la negociation du s’ Erard le plus qu'il vous sera possible. Je seray tres aise de vous veoir, pour vous dire des choses que je ne vous puis es- crire. Pour ce, si la commodité de vos allaires et le bien de mon ser- vice le vousapermet, venés un tour jusques icy, ou vous sejournerés iiOl’l peu. Sur ce, Dieu“vous ayt, Mons' du Plessis, en sa saincte garde. Ce xxx° mars, ar Paris. ' — HENRY. Charles de Balsac, le neveu, le titre de ba- à qui cette lettre est adressée, est bien ce- ron de Dunes, qui en IDQA appartenait à lui qui regut le collier du Saint-Esprit en l’oncle, et qui ne passa qu`à sa mort à son 1595. Il mourut à Toulouse en 1599, vers neveu, son héritier, je suis portée croire le temps ou sa nièce, Henriette de Balsac que Saint-Foix a critiqué ici mal à pro- d’Entragues, fameuse depuis sous le nom os le P. Anselme, et ue ce Charles de de mar uise de Verneuil, succédait à Ga- P_:_ *1 (I _ Balsac, fameux sous le nom d’Entraguet—, brielle d’Estrées dans la faveur du Ron. ‘ _ ‘( Cette lettre était dela main` du Roi. ‘i 1.1-;'r'rnE$ on m :Nn1 iv. — tv. 17
