Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/158

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Q — ‘ I U10 LETTRES MISSIVES . pres de moy, tant pour le desir que _j’ay que ayes achevé vostre voyage sans inconvenient, que pour le contentement que je recevray de vous veoir, lequel je commence desjà de sentir par Yesperance que vos dictes lettres m’ont donnée que ce sera en brief`. Neantmoins si le sub- j ect dont vous m’aves escript en chillres vous avoit donné occasion de quelque retardement, je vous prie vous en demesler pour ceste heure - le plus honnestement que vous pourrés sans vous arrester davantage, attendant que, aprés avoir communiqué avec vous de ce que s’en pourra faire, l'on prenne la resolution avec vous—mesme, selon que l’estat de mes allaires le pourra porter. J’ay trouvé fort à propos que vous ayés escript à Home, ainsy que vous me mandes, combien que d’ailleurs la nouvelle y aura peu arriver plus tost que par vos lettres ; mais elle aura bien possible eu besoing de ceste confirmation, avant que d’y estre sceue d’un chacun. L’attente en laquelle je suis de vostre venue de jour à aultre me gardera d’ent.rer en discours d’aultres par- ticularitez pour le present : priant Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Paris,. ce xv_]° jour d’apvril 1 5g[1. ` A HENRY. ` _ mavot. l59l1. - - - 17 Avait. — I'°. , Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 88!17, foi. 51. , Cop. - — Suppl. fr. Ms. 1009-3. A MON COUSIN LE DUC DE NIVERNOIS. mn on rame :. Mon Cousin, Teusse bien desire que lbomme par lequel vous . _ m’avés escript de Coire, et que vous aves neantmoins encores trouve à Langres, eust este plus diligent à se rendre aupres de moy, comme deux prélats qui Yaccompagnaient, il les annonçant qu'il tuerait lui—même celui qui avait fait motive à ses côtés, et était ainsi se présenterait pour mettre la main sur sorti de Rome, à pied, l'épée à la main, eux, quel qu’il fût. -