Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/224

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DE HENRI IV. 205 vous le cognoistrés bientost par etlect : qui est ce que nous vous dirons pour ceste, fois. Donne au camp de Laon, ce iiifjour d’aoust ' `r5gâ. ¤ ._,~:»#.L i . HiE NP’Y V . \ ~ ` . i. — . roncsr. • ~ Il,, . d î l A ., _ 159lt. — [Psaumes _JoUr.s nuour.] « [ • . C Cop. —`Bi}, B,;,:Suppl. lr. Ms. 1009-1. i E i i Imprimé. — (llïcoiidznics royales, edit. orig. t. I, p. 203. , [A Mr DE BOSNY.] I y 'Mon amy, J’ay sceu la mort de mon Cousin le cardinal de Bourbon ; de quoy je suis bien marry, pour y avoir perdu un bon parent et ser~ . viteur, qui m’aimoit en verité. Force gens m’ont demandé de ses des- pouilles ; à tous j’ay dict que j'en avois desjà dispose 1. Maintenant que vous estes par delà, voyes si vous ne pourries point faire envers l'a.bbe de Tiron 2, qu’en luy baillant Yarchevesche de Rouen, qui vaut trente mil livres de revenu pour le moins, vous pourries disposer les choses de façon que les abbayes de m' le Chancelier .et du Bollet leur demeu- ‘ Tous les arrangements simoniaques dont la combinaison causait au Roi l’em- dont est question dans cette lettre étaient barras qu’exprime cette lettre. 4 une suite des concessions enormes faitesà ’ C’est le célèbre poete Philippe des Villars pour la reduction de la Normandie. Portes, qui avait ete si goûté et si enrichi L'abbe de Tiron, étant la personne qui, par Charles IX et Henri Ill. Après la mort avec madame de Symier, avait le plus con- de ce dernier roi, il sfetaitjete danslaLigue, tribué au succès de cettedmportante af- où il resta jusqu'à cette reduction de faire, avait eu, pour sa part, comme onle Rouen, à laquelle il contribua, comme on voit ici, de superbes promesses, probable- vient de le voir. Cette lettre prouve qu'il ment fondées sur l’etat, dès lors à peu ne tenait qu°à lui d’avoir Yarchevêche de près désespère, du cardinal de Bourbon. Rouen. Il préfera sans doute quelque autre Le chancelier de Chiverny, le chevalier récompense, qui, en augmentant sa bril- <l’Oise, du Pnolletfgouverneur du Pont- lante fortune, lui laissa toute son indé- de-l’Arcl1e, Rosny luimême, pourvu par pendance. Ses ouvrages sont trop connus Henri Ill de l'abbaye de Saint-Taurin, pour en parler ici. On sait qu’il etait oncle i une de celles qu'avait~_exigées Villars, s`é- du poète Régnier. Il mourut en 1606, à taient trouvés plus ôu moins lésés, et soixante et dix ans. V- reolamaicnt tous des dedommagemcnts, Q,; ‘