Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/237

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_, DE HENRI lV. 2l9 sommes un peu plus de repos, nous faisons bien estat_ de vous en . depescber un au premier jour. Ce pendant nous- vous renvoyons le ‘ sieur VVemies, avec charge de vous asseurer du desir que nous avons ` de conserver et entretenir inviolablement la bonne et parfaicte amitié qui a tousjours esté entre nos personnes, et la tres ancienne alliance et confederation qui est entre les couronnes de France et d’Escosse et les subjects d’icelles, dont le personnage que nous pretendons vous des- pescher vous portera plus ample asseurance, par lequel aussy vous re- j cevrés la commission de la compagnie de cent hommes d’armes de nos 4 ordonnances, que nous flesirons estresner au nomi de nostre cousinle prince d’Escosse, vostre lils, pour commencer a luy rendre quelque tes- moignage de nostre bonne aiiection. ` Au reste nous avons eu tres agreable l’olIice de conjouissance que le dict s' Wemies nous a faict de vostre part, sur la prosperité de nos aflaires, comme aussy la charge que vous luy donnés de sentremettre à ce que ceulx de la maison de Guise recognoissent leur debvoir en- vers nous, dont ils sont maintenant en meilleurs termes qu’ils n’ont ` point encore esté, et esperons qu’ils s’y pourront eniin resouldre ; ce que nous idesirons, plustost que dc les veoir s’obstiner à leur ruine, quand ce ne seroit quepour le soing que nous recognoissons que vous en prenés, et pour l’honneur qu’ils ont de vous appartenir?. Quant aux depredations que vos subjects se plaignent avoir esté laictes sur eulx parnos subjects ez costes devostre Royaume, nous entendons que • | I O l I I justice en soit l'31CÈ€, et que tout ce qui leur aura este mal prins leur soit promptement restitué, pour lequel efiect nous promettons de les assister de nostre auctorité en tout ce qu’ils en auront besoing. Et pour ce que nous aves escript en faveur de Tevesque de Glasw“, nous ’ Par Marie Stuart, sa mère, le roi d°É— invoqua sans doute auprès de Henri IV la cosse était proche parent des Guises. protection du roi d’Ecosse. On voit dans 3 Ainsi écrit, pour Glascow. Ce prélat, les (Economics royales avec quelle bonté le qui avait été très attacl1é à Marie Stuart, cardinal de Bourbon le fit recommander depuis, était resté en France ; `mais, se au Bol par Rosny : «Sans avoir égard à trouvant en butte à la haine de M. d’O, son vieil aage`, à sa resolution de ne se rentré dans le gouvernement de Paris, il inesler jamais d’all’aire publique et- deche- 28. ‘