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LETTRES MISSIVES

. 159l1.— 30 niâcnunnr. Minute. —B. B. Fonds Saint-Germain Harlay, Ms. 1187, lol. 262 recto. [A M. DE TBEMBLECOUBT.] Mons' Cle T1‘emlJleCOU1't, Je VOUS ay envoye l’adveu que VOUS at- tendés, avec les lettres necessaires. pour tirer de Chaalons ou de A Langres les pieces d’artillerie qui m’0nt esté demandées depuis la premiere resolution qui fust prise avec le baron d’Aussonville‘, de sorte que j’estime que vous serés, de present, satisfaict de l’un et de lautre ; du moins aurés-vous cogneu que j'ay Faict pour ce regard tout ce qul a esté en ma puissance ; et quand Je VOUS ay mande les diilicultez que j’ay recogneues en l’execution de vostre entreprise?, je ne l’ay faict par refroidissement ny pour avoir doubte de vostrc aflec— tion, ou vous obliger de respondre des evenemens d’icelle, mais seu- lement pour y apporter le remedde necessaire et trouver moyen de les S[1I’II'1OI'1lÀI‘, Éllûll de DC VOUS €I1g€lg€I‘ Ulül à PFOPOS. lay veu par vostre lettre du xxf Cle ce mois, que je niay receue que le xxx°, quelles sont vos forces, dont j’ay eu plaisir ; mais je m'at— tendois que vostre lrerea deust assetuement estre de la.partie et se 1 Jean de Haussonville, baron de Haus- Comté une guerre plus opiniâtre et plus sonville, Orne et Turquestain, était le se- ruineuse que toutes celles qui avaient ami- cond fils d’Al’ricain de Haussonville, ma- gé cette province depuis un siècle. » (T.I1, réchal de Barrois, et de Nicole de Savigny. p. 300.) — Ce que dit cet historien de Il fut gouverneur de Verdun et mourut en la patrie de Tremblecourt est exact, car 1607. l’antique maison de Beauvau, originaire ’ Cette entreprise était une expédition d’Anjou, était alors établie en Lorraine en Franche Comté, qui s'exécuta dès le depuis un siècle et demi. commencement de 1`année suivante, et 3 M. de Tremblecourtavaitdeuxfrères : dont M. Béchet parle ainsi dans ses Be- liun d’un premier lit, Charles de Beau- cherches sur Salins : « Louis de Beauvau- van, liaîné de la maison, iils de Claude Tremblecourt sortit de Lorraine, sa patrie, de Beauvau et de Nicole de Lutzbourg, à la tête de mille cavaliers et cinq mille était seigneur de Fléville, Manonville, etc. soldats de pied, Francais et Lorrains, et et premier gentilhomme dela chambre du vint faire aux habitants dc la Franche- marquis de Pont—à-Mousson ; 1`autre qui,