` .. DE HENRLIV. I 1] _ fincommodité que vous peut avoir 'apporté laëlongueur de vostre . voyage et sejour par delà n’empesche le bon debvoir et service que je me promets de vous, en foccasion qui se presente maintenant,, A de tirer le fruict du temps que vous y aves- desja employé et queqe seais pouvoir estre mieulxconduict à sa perfection de vostre iiiain que dei nulle aultre. Et aflin que le deffault de moyens ne vous empesche d’y satisfaire, je feray adviser et pourveoir en bref a ce qui est neces- _ saire pour faire vostre residence a Rome : qui est tout ce que je vous diray pour ceste heure, remettant le surplus à ce que vous apprendrés par la communication que mon dict cousin vous fera de toutes aultres I choses concernant mon service, selon _la bonne information qu’il sans 2 _ et pour faire lin de lapresente, je prie Dieu, Mons' le marquis, qu’il . vous ayt en sa saincte et digne gardei i W _
i " - 1593. — 29 Aoûr. — I".
Orig. autographe. e Archives secrètes du Vatican. C_opie délivrée par M. Marino, des comtes, i Marini, archiviste de la sainte Eglise romaine. Envoide M. fambassadeur de France. Cop. — Musée britannique, Mss. additionnels, vol. 5456, fol. 1 xl ; verso. Envoi de M. Delpiti Imprimé. - Troisiesmc volume cn suite des Memoires d'Estat dc'M. de Villeroy, p. 72.,
A NOSTRE TRES SAlNCT PERE LE PAPE.
Dieu m’ayant faict la grace, par finspiration de, son Sainct-Esprit, avec la bonne instruction que j’ay receue des prelats, docteurs BH théologie, que j’ay à ceste En appellez_et la preparation que jly ay apportée d’un sainct zelle de mon salut, de me faire congnoistre que q l’Egliseicatlmliqueiëapostolique et romaine est sa vraye Eglise, à la- i quelle il a donné fintelligence certaine de sa parolle et volonté ; aussy tost je me suis resolu d’entrer et me joindre en la saincte communion d’icelle, et volontairement soumis aux formes requises pour y estre à receu, comme _j’ay esté et commencé d’en faire la profession dans ` l’eglise de la ville de_S‘—Denys, le dimanche xxv° jour de juillet. Aprés ce premier acte et avoir rendu grace à Dieu d’un si grand benefice que _i’ay receu de sa main, je n’ay rien eu plus à cœur que de rendre " rzrrmzs on xrniviu 1V.—IV. i 3 .
