Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/398

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"DE HENRI IV. ‘ . 379 - 1595. — 17 JU11v.—ll“’°.. — Cop. ¥—iA1*Ch. du Royaume, sect. judic. Reg. orig. du Parlement deiParis (conseil), vol. 27lt ` Fol. 131 recto. . _ [AU PARLEMENT DE PARIS.] ' Nos amez et feaulx, Depuis ce discours, que nous vous avons en- voyé, des choses passées le v° du mois avec l’armée du duc de `Mayenne et connestable de Castille ‘, avons tellement presse ceulx de ce chasteau, qu’encores que toute nostre artillerie et munitions ne eussen arrivez, nous avions a u eurs e enses e ressé n r f 1; b tt 1, d if t d ost e batterie si pres de leur fossé par dedans et dehors la ville, avecq si . peu que nous avions de pieces, que nous les avons contraincts ce jour dlhuy de cappituler avecq nous, et nous ont promis de remettre le dict chasteau entre nos mains le jeudy XXIXE de ce mois, _si dedans le mer-. credi XXV11]e ils ne sont secourus d’une armée qui nousface lever le siege ; dont nous esperons les empescher, maintenant que nostre armée est ensemble, puisque avec moins de deux cens cbevaulx nous avons ` faict re asser la riviere de Saone a toute leur armée : ui est la mesme (I justice de nos armes et la mesme rebellion et ambition masquée du voile de religion, les mesmes vainqueurs et ceulx qui ont tousjours esté vaincus en tous les lieux et endroicts. ounous les avons trouvez. Et, allin qu’il plaise à Dieu nous continuer sa benediction, vous luy en I ferés faire prieres publiques et solemnelles, ne voulant oublier à vous dire qu’il y a et nous demeurera au dict chasteau soixante—dix _ milliers de pouldre, cinq canons, quatre coulleuvrines, trois bastardes ’ Lestoile parle _de, cette relation. du jeste écrivit lettres à sa cour de parlement, combat cle Fontainebrangaise, et, d’après signées Henry et contresignées Haze'. Ces ce qu'il en dit, le récit en devait être à lettres portaient uineremarque singuliere, peu près pareil à la lettre du 8 juin au qui estoit que moins de deux cens chevaux eonnétable. «Le vendredi 9 futapportée avoient empesché, et sans aucun ruisseau la nouvelle à Paris de la defîaicte des entredeux, une armée dedixmille hommes troupes du connestable de Castill et du de pied et deux mille chevaux d’entrer en duc de Mayenne près Dijon ; dont Sa Ma- ce royaume. » t . . ` A8. `