Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/43

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I . DE HENRI IV.`. 25 un [1593. —îFIN 1>#AoûT.] — III". Cop. —.B. B. Fonds Béthune, Ms. 9758, fol. ago verso. — Fonds de Fontette, portefeuille Vl, pièce 85; -- et Suppl. fr. Ms. 1009-3. (D’après les registres du Parlement.) Cop. — Biblioth. de l’Arsenal, Hist. littér. n° 677, Mss. de Conrart, vol. V, p. 206. ` h Cop. - — Musée britannique, Mss. additionnels, vol. 5456, fol. 8/; verso. Transcription de M. Lcnglet. N A MON COUSIN LE CARDINAL DE GONDY. i Mon Cousin, Je fais estat que vous et mes aultres serviteurs qui . sont par delà vous trouverés en lieu sur le passage de mon cousinile duc de Nevers, ou vous pourrés veoir et communiquer tous ensemble de ce qui peut concerner mon service, tant sur lioccasion principale de son voyage que sur toutes aultres choses ; et me promets aussy que l’acces vous sera libre à Rome] POl.1I‘ vous y pouvoir rendre en mesme I temps que luy, ce que je desire bien fort que vous faciés pour l’as- sistance, adresse, support, quiil peut recevoir de vostre presence aux affaires qu’il y doibt traiter de ma part ; où.je m’attends que la bonne esperance qui m’a esté donnée de liinclination qui se voyoit de me tendre la main, aprés ma conversion, produira maintenant ses effects, puisque je me suis mis en tout le debvoir qu'on a desire de moy, aprés lequel il ne peut plus demeurer aucun pretexte de me faire la guerre, i ny de plus s’y ayder de fautorité de Sa Sainteté, sans montrer toute aultre intention que celle que par raison se doibt juger d’Elle, ou quiElle n’ayt plus que le nom, et d'aultres la puissance du lieu et rang qu’Elle tient ; que ce seroit le plus grand malheur qui sçamoit arri- ver à la chrestienté, et lequel neantmoins, je veux croire, feroit re- souldre les princes de delà (qui sont les plus proches et peuvent les premiers sentir les dangereux edects qui en pourroient sortir), à quelque bon remede pour en empescher le cours. Je vous prie, mon l Cette attente du Roi fut trompée. A' lui intimerla defense formelle d'entrer sur peine le Pape sut-il le cardinal de Gondi les terres de l’Eglise. Cette défense lui fut ` arrivé à Florence, qu’il lui envoya son notiliee verbalement et par écrit. _ théologien, le dominicain Franceschi, pour tsrwsss os nsmn 1v.—1v. ls" `