i DE HENBI_IV.', A13 que les soixante#dix canons qui battent Cambray et vous appellent à I i son secours, vous aves en toute diligence a verillier le dict edict et que nous le trouvions veriflié a nostre arrivée, qui sera dans deux jours, sur p I tant que vous desirés nos bonnes graces et la conservation de nostre Estat. Donne à Nevers, le mercredy xxvif jour de septembre 1595.
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1595. — 1" ocrosmz. - I"°.
Orig. — Arch. de la ville de Rennes. Transcription de M.iMaillct, bibliothécaire.
A NOS CHERS ET BIEN AMEZ LES ESCHEVINS, MANANS jHABITANS DE NOSTRE VILLE DE RENNES.
‘ Chers et bien amez, La longueur et violence de ces derniers re- ' muemensde guerre a tellement ruiné et desolé toutes les provinces de nostre Royaume en general,. qu’en la pluspart des terres demeurées de- sertes et incultes il ne s’y est recueilly en la presente année à beaucoup D _ prés de ce qui est necessaire pour la nourriture du peuple ; et ne peut on eviter une tres grande disette et famine si', par une prevoyance des bonnes villes de nostre Royaume, il n’y est soigneusement pourveu, i comme ils peuvent, donnant asseurance aux marchands qui iront achep— I ter des bleds es pays esloignez, tant du gaing qu'ils pourront faire sur la ventede leurs dicts bleds, que par lapromesse quisera laicte qu’il ne sera touché aux dicts bleds par nos olliciers, qu’en leur. payant rai- sonnablement et selon le prix qui leur a esté ordonné par la communauté de nos dictes villes ; à quoy vous donnerés ordre promptement et nous ferés certain du debvoir que vous y ames faict, sans yuser d’aulcune longueur ou remisel. Donne à Paris,. le premier jourdoctobre 1595. a ‘ rormn.
Cette lettre et la précédente, toutes est formulée comme les- lettres-royau>t.' deux terminées par la formule, « Sy n’y Mais leur peu détendue, et ici l’intérêt du ` faictes faulte, car tel est nostre plaisir, ¤ ne sujet, là Yexpression énergique, pourront sont point des lettres missîves ; celle-ci est justifier cette exceptions _ une circulaire dhdministration et l’autre t
