secourir Cambray, et que, s’il plaist à Dieu m’en faire la grace, j'es—
pere passer oultre et faire quelque entreprinse sur mes ennemys, ce
qui me sera dlautant plus facile si mon armée est forte ; qui me fait
vous prier, Madame, de iifenvoyer vos forces desquelles je vous ay
prie me faire assister, vous asseurant que je les employeray aussy uti-
lement pour le bien de vos aiiaires (puisque c’est contre nostre en-
nemy commun) que vous en aurés contentement, et adjousterés ceste
faveur et obligation a beaucoup d’aultres, desquelles je me revanche-
. ray de pareille aitection et volonté, que je desire estre conservé en
vos bonnes graces, et prie Dieu, i
Madame, vous avoir en sa saincte protection et sauvegarde, aprés
vous avoir baisé tres humblement les mains.
Vostre tres affectionne frere et serviteur,
Le v° octobre, à Paris. - [1595. _— 5 ocronmz. — II"".] Cop. — B. B. Fonds Brienne, vol. 37, fol. 15 recto. Cop. — Musée britannique, bibliotheque de Georges III, Négociations de M. de Loménie, fol. 16. i Transcription de M. Lenglet. _ [A LA REINE UANGLETERRE.] Madame, ' Ayant entendu par le s' X/Villems l’estat de vostre bonne disposition, j’en ay autant loué Dieu comme je suis desireux de voir continuer.vos prosperitez et surtout ce qui peut vous donner contentement. Le sur- plus de la creance et les deux lettres qu’il vous a pleu nfescrire me font cognoistre quevousniavés agreable que je reçoive à 1non service le duc de Mayenne, et que les progrès que fait l’armée d’Espagne en ma jusqtfen Navarre, et qu’il resta à Lyon duquel à je suis party, mais à vous sçuurés, jusqu’au moment ou les nouvelles de la et l’entendre de Loménie ; c’est àîdire : vous Picardie le firent directement revenir dans saurez par Loménie que je suisparti. cette province.- On ne doit pas joindre _