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LETTRES MISSIVES


_ francois que vous m’avés voulu payer jusques icy, dont j’ay donné la charge au s" de la None ; car j’en ay plus grand besoing que jamais, co1nme vous dira le dict s' de Buzanval : et si je acquiers par ce moyen quelque advantage sur nos communs ennemys, vous y aurés la meilleure part, comme mes meilleurs amys, avec lesquels je suis resolu me joindre et unir à l’advenir plusestroitement que jamais, pour nostre commune et mutuelle conservation, ainsy que vous dira le dict s' de Buzanval, auquel je vous prie adjouxter foy comme à moy—mesme : priant Dieu, Tres chersjet bons amys, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Folembray, le x11j° jour de jan- vier 1596., d

HENRY.

` ms Nnvrvxrtn. 1596. — 17 JANVIER. Orig. — B. R. Fonds de Fontctte, portefeuille XL, pièce 49. E ‘ I A MON COUSIN LE MABESCHAL DE BIBON t couvmnm-sun nr nom mzucmuaur cmvnniu. EN nouncocmn. _ ` Mon Cousin, Je vous fais entendre par aultre lettre ma volunté sur le dilierend intervenu entre le baron de Senecey et le s' de Ta- vannes. Celle cy` est pour respondre à la vostre, par laquelle me don- nés advis du progres du cardinal d’A ustriche, dont j’ay esté bien ayse d’estre adverty particulierement, comme vous laictes par vostre dicte lettre, ayant fort agreable que vous ayés faict advancerles gens de pied et la cavallerie que vous amenés en mon armée. Mais il est besoing que les suivies deuprés, pour les employer à la seureté des villes de` la frontiere de Cbampaigne et aultres eflects desquels vous pouvés seul prendre l’occasion . Quant aux desseings du dict cardinal et à l'incli nation qu’il peut avoir à la paix ou à la guerre, quand il - s'approch.era de =ceste frontiere, nous verrons, mon Cousin, -ce qu'il aura sur lecœur, estant bien ayse qu’il n’ayt voulu accepter les nllires de la fortune. Je vous. ay mande par ma derniere comme jlay renvoyé