Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/527

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

i I, .. DE HENRI IV. 509 ` mandésnde ma part qu’il ayt à en requerir la verilication, et le porter en mon Parlement, faisant entendre —à ceux d’icelluy que ma volonté ` est (IUE cela soit. MRIS, IHOII COIDPCPC, ÉlH`€Cl.lOl'1IléS cest 3.H`3.II`€ Zllll.0.l’lT. i que vous sçavés que je l’aime, d’autant qu’il y va de mon contente- ment et de la conservation des forests de mon Royaume. Ce dernier de fevrier, à Compiegne. ` HENRY. ‘ [15%.]- Q ms. - Orig. —B. B. Fonds Béthune, Ms. 9067, fol. 2. _ Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-2. I A MON COMPEBE LE CONNESTABLE DE FRANCE. Mon COITIPBPC, FOl1CqU.CI’Oll€S Vlôfll. d’8l`1`lV€I` `lÀOlll] présentement, lequel mon cousin le comte de S‘-Paul m’a depescbé en diligence ce qui décida Henri III, au commence- Ses ouvrages sont nombreux ; et_si ses ha- ment de l’année suivante, à nommer pré- rangues ne sont plus lisibles au_jourd’l1ui, ` sidentlavocat général Jacques de Faye par ce prolixe étalage d`érudition qui était d’Es esse, e’n lui donnant our successeur alors de mode, les lumières, la fermeté, P P Louis Servin. De Thou, alors conseiller, l’amour du bien public,- dont ce grand qui était présent et qui aurait même ob- magistrat ne cessa de donner des preuves tenu cette charge de président à mortier, durant toute sa laborieuse carrière, l’ont s’il 11'avait décidé d'Espesse à l’accepter, justement immortalisé. Il mourut enlin atteste formellement ce faitzet son autorité dans le plus beau moment de l’exercice doit être préférée à celle qu’on a suivie de ses fonctions, au imilieu de l'impo- dans la Biographie universelle, où l’on at- sante solennité d'un lit de justice. Car I tribue la nomination de Servin à Henri IV. c'est comme il adressait de fortes remon— . Lors de l’avénement de ce prince, Ser- trances à Louis XIII sur les edits bursaux vin, qui se trouvait ainsi avocat général, apportés par S. M. elle-même au Parle- fut un de ses défenseurs les plus ièlés. Il ment, que Servin tomba mort aux pieds publia dès l'année suivante l'ouvrage in- du Roi, le 19 mars 1626. Le conseiller titulé Vindiciœ secundum libertatem ecole- . Bouguier, témoin- oculaire de cette catas- siœ Gallicanœ et defensio rogii status Gallo- trophe, l’a célébrée dans ces deux vers : Fmncorum sub Hcnrico 1 V rage' est tou- Servinum uuu dies pro libertnte loqucntem jours cité comme Yun des plus illustres Viditet oppressa pro libcrtatc cadentcm. soutiens des libertés de l'Eglise gallicane.