,560 LETTRES, Ml’SSlVES U tremite. Ce sera la faveur aussy que je porteray au combat, avec la- quelle j'espere que Dieu me fera lagrace d’aussy bien battre mes en- nemys que j’ay Taict les autres fois : dont je vous manderay des nou- velles par le s' de Sancy, que j’ay resolu de vous depescher, comme je vous mande par mon aultre lettre. Mais je vous prie, Madame, _ surseois les resolutions et entreprises, jusques à ce que vous l’ayes oy, alïin que j’aye moyen d’attacher ma fortune à la vostre plus estroite- ment que jamais, comme j’ay bonne volonte de faire, si vous le trou- ves bon, et m’aides à sortir de la necessite, laquelle seule me peut S contraindre d'en user aultrement pour le salut de mon Royaume, ` comme jiay donne charge au dict Edmonds de vous dire, en atten- dant l’arrivée du dict s"'de Sancy, qui le suivra de pres, pour vous asseurer de l’aH’ection. et du service de I i Vostre bien humble frere et affectionne serviteur, ' HENRY. — [1596.] — 7 Avait.,- Ille. r _ Orig. autographe.- Archives royales de Sardaigne. Envoi de M. l'an1bassadeur de France à Turin. . [A MON FRERE LE DUC OE SAVOIE.] Mon F rere, Vous aures bien tost par delà mon cousin le mares- clmal de Biron et le s' de Sillery pour mettre fin au traicte de nostre reconciliation ; le s' de Rochette ayant trouve le dict s" de Sillery prest à partir pour cest eH’ect, duquel _j’ay tousjours desire la perfec- tion depuis que vous m’aves asseure de vostre affection, et faict repre- senter par le dict s' Rochette le iruict que _i’en doibs esperer. Ce sera aussy le souverain remede aux attentats desquels _l’on se plainct de part et d’aultre, à nostre commun contentement, comme _j'escris plus au long an. dict .s' Rochette, lequel a tres bien faict de ne venir jusques icy, allin de. ne retarder davantage ce bon œuvre, que les exer- cices que l’on me donne en ces quartiers m’ont empesche de resouldre
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