` DE HENRI IV.« . 571 ' commeils sortoient du camp ; qui 'fai'ct qu’il ïrenvoye ce lacquais.ex— _ prés pour les aller requerir et les ramener. Je vous prie de faire qu'ils I luy soient remis entre les mains, à ce qu’il s’en revienne_ au plus tost. Je m'en vais coucher à Amiens, d’où je vous manderay des nouvelles de Calais. Bonjour, mon compere. Ce xv]° avril, à Nesle. A . . i A HENRY. 1596. —— 18 Avn11.. . Orig. —B. N. Fonds Béthune, Ms. 9054, fol. l16 ' . D [AU CONNETABLE.] — . Mon Cousin, je vous feis hier demi dèpesches§ et `adressay la der- niereau 's’ comte `de Chaunes, pour la vous faire tenir pluslseure- ment} Vous 'aurés apprispar icelle comme le faulxbourg du Courgaing a' esté pris, qui ferme 'le passage du secours, desorte queje veoy ` peu d’apparence' d’en donner`à ceste place que par quelque grand combat où j’appelle tous nos voisins. Et ay dés ce "matin depesché en Angleterre`.pour' solliciter la Royne de me prester toutes ses forces. Si elle le faict et que ceulx des Estats m'envoyent aussy les quatre mil hommes qu’ils` m’_ont promis,' je penseray àvoi’r"d'e' fadvantage sur les ennemys et en nombre d’hommes et en quantité de bons chefs. Toutesfois nous ne hazarderonsrien mal là` propos, d’autant que nos ' trouppes sont derriere. Je feray sejourner icv ce jour d’huy ma cor- nette ; mais je me suis resolu pour? moy ~et_ une vingtaine des princi- u paux qui sont icy, de nous faire porter par eaue jusques au Crotouer, et par delà nous embarquer pour arriver, ceste nuict, à Boullongne, affinque je y gaig¤€ tm jourpourlrecognoistre ce que "nous1 pour- rons faire avant que` les trouppes arrivent :‘J'e» suis enypieine (lB’iDl&V01lT poinct encores de vos nouv’elles ;'et fault qu’-il s’en soit perdue quel— qu’une par les chemins. Jeïvous prie fairepart de ceste—cy à' mon cousin le mareschal de Laverdinet aux s"‘ de Schomherg, la Bochepot . _et autres qui sont prés de vous. Sur ce,..je prie Dieu, mon Cousin, . 7n.
