Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/597

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_ DE HENRI IV. i 579 . ‘ sçaurés desirer. Surce,‘j_e prie Dieu, Mons' de Vacheres, -qu’il'vous ' ayt en sa saincte garde.`Escript à Traversy ; le Xll`]° jourde may 1596. ` i "` - _’ HENRY. » ` q ‘ 4 . roneer. __ . ._ 1596. e i5 Msi. i ` ` Cop. 4- Suppl._f’r. Ms. lO09 l. V ~ _ Imprimé. — Économie.; royales, édit. orig. t. I, p. 369. q i _ ’ [A M. DE BOSNY.]' î i i Mons' de Rosny, Je suis en peine et grandement estonné de nÈa ` _ voir receu aulcune lettre de vous depuis vostre partement, me I peussent informer de ce que vous avés advancé touchant les allaires ` dont je vous ay donné charge vers ma sœur, et principalement pour ce que j’ay receu deses lettres par lesquelles elle se plaint merveil ` leusement de vous, disant en avoir esté tellement oilensée, et en, tant A de sortes, ’q`|.l’Cll.€ D8 VOUS 16 S(_,}( 111I’Oll1j&I]il&lS P3.I’dOD.D€I‘, et P3.`I"lÈ&I1ll IDC prie de luy en vouloir faireraison et justice ‘. Bien est—il vray que par _ I 1 Rosny avait été chargé par le Roi de qui sa seule vue devait causer de la mé- `la plus dillicile des commissions auprès fiance et de l’humeur. C’est ce qui ne de Madame, sa sœur, en l’envoyant vers manquatpas d'arriver ; car, obligé de céder elle pour lui proposer de la marier au aux instances du Roi, _qui lui répéta plu-' duc' de Montpensier. Car deux ans aupa— sieurs fois le proverbe :A bon. maître, _ ravant il n`était parvenu à retirer de ses hardi valet, _i1n’osajamais aborder le motif mains et de celles du comte de Soissons de son voyage lorsqu’il fut en présence de 4 o leurs promesses réciproques de mariage, Madame, et se perdit dansune kyrielle de _' ` avec une renonciation à_en réclamer l’ef- circonlocutionslet de phrases amphigow fet, qu’après s`être engagé à obtenir l’a- riques qui Hnirent par irriter au plushaut ‘ I grément du Boi pour leur union, par degré cette 'princesse, trèsïvive, fortspi- suite de cette condescendance : ce qui était `rituelle, dont .les reparties étaient san- ` A une perlidie, le Roi s'étant prononcé de la glantes, et qu'excitaient ses dames d’hon- q manière la plus formelle contre ce projet, neur, mesdames de Rohan, de la Barre lorsqu’il chargea Rosny de cette première . et de Neufvy, surtout la comtesse `de commission._Madame voyait bien qulellc Gramont. Et pourtant Rosny Diùvtliî p&S_ avait été jouée, ct l'avait fait plus d'une même articulé le point le plus délicat de fois sentir à-Rosny. Aussi refusa-t-il pen- son ambassade. ' dant trois jours, et par dexcellentes rai- Tout cela est raconté dans les (Econo- sons, de retourner vers cette princessé', à . mies royales avec une vérité saisissante. . 15-